14 au 17 juin. Combats d'étude

14 juin

65eDI : journée calme. Quelques coups de feu.

SFAM : les italiens occupent fermement la frontière nord du SFAM et attaquent sa partie sud.

R_M. Dans la matinée du 14, brusquement, au point du jour, l'ennemi tenta les premières actions de détails sur la frontière. D'une part il attaquait tous les points accessibles de la crête frontière du Tréitore (nord du Grammondo à la mer (sud du Pont St Louis) . D'autre part, une patrouille d'Eclaireurs Skieurs qui montait dans le brouillard au Capelet Supérieur (région nord de l'Authion) tombait dans une embuscade qui lui causait quelques pertes (1 mort, 1 disparu, 2 blessés) et la repoussait. De même la patrouille qui montait à l'observatoire d'Anan le trouvait fortement occupé et, accueillie à coups de feu, devait se replier.
Mais dès le début de l'attaque notre supériorité s'affirmait sur deux points :
-la résistance et la valeur de nos petits groupes d'Eclaireurs Skieurs qui infligeaient des pertes très sensibles aux Italiens avant de se replier devant des effectifs bien supérieurs en nombre.
-La rapidité de déclenchement et la précision de nos tirs d'artillerie sur les crêtes et les débouchés de la frontière.
Le 89e R.I. italien et un Bataillon de chemises noires subirent au cours de ces attaques des pertes sensibles, surtout en Officiers et, poursuivis par nos tirs d'artillerie, durent finalement se replier sur la crête frontière en fin d'après-midi, ce qui permit aux S.E.S. de réoccuper la plupart de leurs positions précédentes de stationnement entre le Treitore et Pont St Louis (Orméa, Plan du Lion, Granges Saint Paul, Castellar Vieil). Elles n'avaient subi que des pertes infimes aucun tué.
Dans la nuit du 14 au 15, les Italiens ont occupé d'une part : toute la crête Nord, du Scandail au Pas de la Tranchée , où nous n'avions aucun élément fixe, et d'autre part : l'observatoire du Campbel_ et les Granges d'Arrès. 

15 juin

65eDI : journée calme. Quelques coups de feu.

SFAM : les italiens attaquent dans le saillant de Saorge et aux alentours de Breil.

L'aviation italienne bombarde deux terrains d'aviation dans le département du Var_ (à ne pas confondre avec le fleuve Var

R_M. Le 15 juin, dans la journée, le secteur de la Pointe du Lugo voyait les Italiens se porter en avant dans la Région Campbel, Lugo et également vers le Mont Ainé  et les Granges de Zuaine. Nos sections d'Eclaireurs Skieurs, selon les ordres donnés, se repliaient en combattant et s'accrochaient sur les pentes descendant vers la Royadans la région de Pève et au-dessus de Breilet de la Giandola
16 juin

65eDI : quelques coups d'armes automatiques et de mortier vers Douanse.

SFAM : les italiens poursuivent leur attaque dans le saillant de Saorge et les alentours de Breil.

R_M. Le 16, la pression Italienne s'accentuait. Elle se manifestait surtout en avant de Fontan, où deux de nos S.E.S. (à Scarassoui et à Pève) contenaient l'ennemi, à l'est de Breil et au Cuore, où notre S.E.S., qui avait occupé un peu de territoire italien, pouvait maintenir ses positions.

17 juin

65eDI : attaque à l'armes automatiques et au mortier au voisinage d'Isola(*) et décrochage des SES.

SFAM : les italiens poursuivent leur attaque dans le saillant de Saorge_(*) et les alentours de Breil.

R_M. Le 17, ces petites actions se terminaient par un véritable succès de nos S.E.S. :
-Celle de Scarassoui (105e B.C.A.)  se dégageait sans perte en stoppant l'ennemi, fort d'un Bataillon ;
-Celle de Pève (24e B.C.A.)  réoccupait les Granges et capturait une quarantaine de prisonniers.
-Celle des Granges de Zuaine et du Mont Ainé (85e B.A.F.) réoccupait ses positions qu'elle trouvait couvertes de cadavres ennemis. Notre artillerie d'ouvrage et de position venait de faire la preuve de l'efficacité de ses tirs sur les colonnes ou les rassemblements ennemis.
Le Gouvernement Français ayant fait connaître à Midi qu'il avait demandé au führer allemand à quelles conditions on pourrait cesser le combat, de curieuses tentatives de fraternisation ( ?) étaient esquissées par les Italiens vers la fin de l'après-midi au Pont St Louis; au Restaudet au Cuore. Ils nous annonçaient, sous le couvert de drapeaux blancs, que les hostilités étaient terminées, mais ne purent faire abandonner sa mission à aucun de nos éléments avancé.


23/06/2010
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