Articles de présentations technique sur le matériel ou l'armement utilisé par les français ou les italiens durant les combats de juin 1940
source wikimaginot
http://wikimaginot.eu/visu.php?id=16390
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abri de gênes
Les trains blindés de la Ligurie.
Le groupe des trains blindés de la Ligurie dépendant de la Regia Marina (marine royale) est composé de quatre unités. Chaque train dispose de quatre canons de 120/45. Le treno armato n°2 commandé par le tenente di vascello Giovanni Ingrao est caché dans un tunnel ferroviaire de la Villa Hanbury, au cap Mortola, près de la frontière française. Pour tirer, le train sort de son repère puis rentre à nouveau, la locomotive manœuvrant de l’intérieur. Son principal objectif est l'ouvrage du cap Martin. Repéré, Ingrao demande à faire rentrer le train afin d'éviter sa destruction mais le général Gambara, commandant le XV° Corpo d'Armata ordonne la poursuite des tirs. Dès sa sortie, le train devient la cible des tirs de la batterie du Mont Agel. Ingrao descendu de la plate-forme de tir pour aider les artilleurs est tué avec les servants par l'explosion d'un obus. Finalement, gravement endommagé, le train blindé est évacué sur Vintimille. Les autres treni armati n°1 et n°5 ne joueront qu'un rôle très limité.
la stele pour les marins se trouve a vintimille et il se trouve égalementune petite plaque comportant les nom des 9 marins tués a la mortola
Nome: GIOVANNI
Cognome: INGRAO
Data di Nascita: 16/11/1895
Luogo di Nascita: PALERMO
Luogo Sepoltura: PAVIA - CIMITERO COMUNALE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: COSTA LIGURE
Nome: MARIO
Cognome: DOBRIGNA
Data di Nascita: 27/7/1917
Luogo di Nascita: POLA
Luogo Sepoltura: ITALIA
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -
Nome: GIUSEPPE
Cognome: FERRINO
Data di Nascita: 28/2/1912
Luogo di Nascita: FINALE LIGURE
Luogo Sepoltura: ITALIA
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso:
Nome: BRUNO
Cognome: FRATTINI
Data di Nascita: 14/6/1914
Luogo di Nascita: FINALE LIGURE
Luogo Sepoltura: FINALE LIGURE - CIMITERO COMUNALE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso:
Nome: SANTINO
Cognome: PESCE
Data di Nascita: 30/6/1915
Luogo di Nascita: TAGGIA
Luogo Sepoltura: TAGGIA - CIMITERO COMUNALE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -
Nome: GUERRINO
Cognome: SACLUSA
Data di Nascita: 20/10/1916
Luogo di Nascita: GENOVA
Luogo Sepoltura: MARZABOTTO - SACRARIO MILITARE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -
Nome: ANTONIO
Cognome: DORIA
Data di Nascita: 31/10/1916
Luogo di Nascita: TORRE DEL GRECO
Luogo Sepoltura: FRANCIA
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -
Nome: NARCISO
Cognome: RAMPON
Data di Nascita: 4/3/1913
Luogo di Nascita: VADO LIGURE
Luogo Sepoltura: ITALIA
Data Decesso: 22/6/1940
Nome: CARLO
Cognome: FAZZINI
Data di Nascita: 9/12/1915
Luogo di Nascita: MARTANO
Luogo Sepoltura: MARZABOTTO - SACRARIO MILITARE
Data Decesso: 20/6/1940
Luogo Decesso: -
Historique :
Dès 1928 le 75 est retenu comme matériel de flanquement de casemate. Il sera directement dérivé du modèle 1897 mais avec des rayures approfondies et élargies, avec la même culasse.
Présenté par les chantiers de la Loire et adopté.
Caractéristiques:
Canon essentiellement étudié pour les casemates de flanquement et la lutte antichars.
Canon de casemate à pivot réel et à recul court de 45cm.
Sa volée dépasse de 1,5m à l'extérieur du créneau.
Amplitude de pointage en hauteur:-8° à +40°30 en direction de l'embrasure.
Amplitude de pointage en direction: 45°
Portée maximale: 12000m
Cadence de tir maximale: 30 coups/min
Vitesse : 574 mètres/seconde..
Munitions: Cartouche standard de campagne
Il est équipé d'une lunette de visée permettant le tir direct.
Les premiers canons ont été livrés à l’ouvrage du Cap Martin.
Conception :
- Cet affût n'a pas de « pivot fictif », aussi c'est une grande partie de la volée qui sort de l'embrasure. De même, la partie découverte dans le béton est très grande. Le tube, bien protégé par un blindage hémisphérique, est également vulnérable.
personnel
Sous officier chef de pièce : 1
Pointeur : 1
Aide pointeur : 1
Tireur : 1
Chargeur : 1
Artificier : 1
Pourvoyeur : 2
Total : 8
Voici quelques éléments concernant le projectile explosif Mle 29 type AL :
- Vo : 590 m/s.
- poids : 6,2 Kg sans fusée.
- coefficient balistique : 3,51.10-4.
- portée avec hausse de 40°30′ : 12.100 m.
- portée avec hausse de 30° : 11.100 m.
- portée avec hausse de 20° : 9.250 m.
- portée avec hausse de 10° : 6.250 m.
[données RBF-4(c); erreur de +/- 5%]
On remarque que le fait de limiter la hausse à 30° au lieu de 40,5° engendre une perte en portée de 1 Km. D’autre part, à cette distance la précision n’est pas excellente, même pour un matériel de forteresse.
Dans la pratique, si l’affût du 79mm Mle 29 permet un pointage en hauteur de 40°30′ (45gr), les tubes peuvent rarement atteindre cette inclinaison. Tout cela dépend donc de la visière de la dalle : une visière profonde permet de gagner en portée, mais elle protège moins des coups tirés courbes (obusiers et mortiers lourds).
Pour répondre à une autre question, voici les conditions météorologiques standards utilisées en balistique :
- température de la poudre : 15°C.
- température fictive de l’air : 15°C.
- hygrométrie : 0 % (air sec), dans la pratique l’hygrométrie habituelle en France est de 75 %.
- Pression atmosphérique : 1013,25 HPa ou 736mm de Mercure, ce qui correspond au niveau de la mer.
L’augmentation ou la diminution de la température de la poudre engendre respectivement une augmentation ou une diminution la vitesse initiale.
L’augmentation de la pression atmosphérique et la diminution de la température fictive engendrent une diminution de la densité de l’air qui elle-même implique une diminution de la résistance de l’air, pour au final, un gain de portée. Prenons, par exemple, une pièce de 75mm Mle 29 (mais cela fonctionne pour toutes les pièces !) en position au GO du Cap Martin et au GO du Monte-Grosso. La différence d’altitude entre les deux positions (+1.000m) entraîne une forte baisse de la pression atmosphérique car l’air se raréfie en montagne. Or, s’il y a moins d’air, il y a moins de frottements sur le projectile et donc moins de résistance. En conséquence, on gagne en portée quelques centaines de mètres.
Voilà pourquoi l’artillerie est souvent positionnée sur les sommets dominants, comme au Chaberton…
quelques cas particuliers ...fort saint roch
les commandes de pointages sont inversés et la porté est limité .
cap martin
Particularité du
canon de 75/29 du bloc de barrages du
Cap Martin
Le canon de 75/29 du bloc 2 de Cap-Martin
Pointe en
azimut de 8,46° à gauche et de 19,395° à
droite et en site
De -9° à +8°10' ce qui a pour effet de
réduire sa portée
Le 75/29 a une portée théorique de 12000m suivant
l'azimut et les angles de portée normal (voir plus haut les caractééristiques général . En
fait, l'angle maximum de portée est défini par
l'embrasure résultant de la couverture du terrain à
battre, le débattement à droite et à gauche par des
butées limitant le déplacement du canon.
i l'on prend une carte au 1/25000, l'on peut se rendre
compte qu'une portée atteinte par des obus explosifs
modèle 1900,1915 ou 1929 (6800m) est suffisante pour
balayer la route de Cap Martin à Pont St Louis distant de
5500m.
Au nord, les lacets de la route de Castellar sont très bien
couverts par ce 75. Une portée de 7000m suffisait pour
couvrir le triangle Cap-Martin, cime de Restaud au Nord
à Pont St Vincent au sud en sachant que la portée utile
devait avoisiner les 6000m et que la limite de tir
dépassait la frontière.
source Adj. Lissner
listes ddes ouvrages comprtant ce modèle
Ouvrage Bloc Nombre
Rochonvillers Bloc 5 : 3
Hackenberg Bloc 5 : 3
Hackenberg Bloc 8 : 3
Hochwald Bloc 6 : 3
Hochwald Bloc 12 : 2
Sapey Bloc 4 : 2
Monte Grosso Bloc 3 : 2
St. Roch Bloc 4 : 1
Barbonnet Bloc 2 : 2
Castillon Bloc 3 : 2
Cap Martin Bloc 2 : 1
Cap Martin Bloc 3 : 2
St. Cyprien Casemate : 1
Arena Casemate : 1
Santa Manza Casemate : 1
restant
2 au Fermont (Musée) ;
- 1 au Simserhof (Musée) ;
- 2 au Barbonnet (en place dans bloc);
- 2 au Castillon (en place dans bloc).
Ce transmetteur d'ordres permet d'envoyer les ordres de tir et en même temps d'accuser réception via des tuyaux accoustiques
Tous les étages sont reliés enre eux et au PC via un système de tuyaux souples
Tiré de la Bible de la Ligne Maginot : La Muraille de France ou la Ligne Maginot de Philippe Truttmann :
Transmetteurs d'ordres :
Les transmetteurs d'ordres sont des appareils essentiellement destinés à transmettre les commandements de tirs des PC de blocs (situés aux niveau des galeries) aux pièces d'artillerie (situées à la surface du sol) dans l'étage supérieur du bloc, en évitant les confusions toujours possibles au téléphone,
surtout dans la fièvre de l'action.
On trouve essentiellement deux types d'installation :
Le système Carpentier
à fonctionnement électrique, il comporte un cadran circulaire analogue à celui d'une horloge, mais divisé en secteur portant des chiffres et des commandements codé, et parcouru par deux aiguilles, l'une rouge, l'autre noire. Ce système dotait les blocs-tourelles. L'installation comporte deux appareils identiques : à la fois émetteurs er récepteurs, alimentés électriquement et reliés par câble.
Au PC on compose l'ordre en déplacant l'aiguille rouge successivement sur les différents composants du message : l'aiguille rouge du poste récepteur répète automatiquement les mêmes mouvements et affiche donc le message. Le poste récepteur amène alors à la main son aiguille noire sur l'aiguille rouge, ce mouvement se répercute automatiquement sur l'aiguille noire de l'appareil au PC qui est ainsi informé de la transmission correcte du message ("aperçu")
Le Système Doignon
est lui constitué par des appareils assez volumineux, analogues aux tableaux d'appel des hôtels, avec des voyants lumineux. Il était réservé aux blocs-casemates d'artillerie.
Après la guerre, le système Doignon fut abandonné et, pour le remplacer, ainsi que les appareils Carpentier qu'on ne fabriquait plus, on fit appel au matériel St-Chamond-Granat analogue au système Carpentier.
Il existe en outre des petits transmetteurs d'ordres mécaniques "Téléflex", à transmission par câble, installés entre les différents postes des tourelles, donc sur de courtes portées.
Pour la fortification suisse, le système retenu est le bon vieux téléphone avec une garniture "écouteurs/laringophone" pas très agréable à utiliser, mais audible avec un masque de protection.
A noter que le système Doignon a été repris pour la tourelle de 15cm bâtie à deux exemplaires à Dailly (au bout du lac Léman, porte d'entrée du Valais et du mythique Réduit helvétique
Infos complémentaires tirées de La Ligne Maginot de J.Y. Mary :
par transmetteur d'ordres :
cet appareil, copié sur le système adopté dans la Marine, était uniquement utilisé dans les blocs d'artillerie. Il permettait à la fois d'adresser des instructions préétablies et d'en accuser réception. Un appareil était situé au PC de bloc, un autre dans la chambre de tir (un appareil par pièce d'artillerie).
Les deux types les plus fréquemment utilisés furent :
Mle 37C (Carpentier), utilisé dans les blocs-tourelles
Mle 37D (Doignon), utilisé dans les blocs-casemates.
Cependant, de nombreux appareils de téléaffichage ont été essayés tels que les appareils Bourdon, Rubeyrole et St Chamond Granat à Bourges en février 1933 ou SATAS à Ste Agnès en septembre 1937
Le modèle SATAS est un système à curseurs.