Technique

 Articles de présentations   technique  sur  le matériel  ou l'armement utilisé  par les  français  ou les italiens durant les combats  de juin 1940 


treni Armati

 

Le groupe des trains blindés de la Ligurie dépendant de la Regia Marina (marine royale) est composé de quatre unités. Chaque train dispose de quatre canons de 120/45. Le treno armato n°2 commandé par le tenente di vascello Giovanni Ingrao est caché dans un tunnel ferroviaire de la Villa Hanbury, au cap Mortola, près de la frontière française. Pour tirer, le train sort de son repère puis rentre à nouveau, la locomotive manœuvrant de l’intérieur. Son principal objectif est l'ouvrage du cap Martin. Repéré, Ingrao demande à faire rentrer le train afin d'éviter sa destruction mais le général Gambara, commandant le XV° Corpo d'Armata ordonne la poursuite des tirs. Dès sa sortie, le train devient la cible des tirs de la batterie du Mont Agel. Ingrao descendu de la plate-forme de tir pour aider les artilleurs est tué avec les servants par l'explosion d'un obus. Finalement, gravement endommagé, le train blindé est évacué sur Vintimille. Les autres treni armati n°1 et n°5 ne joueront qu'un rôle très limité.

En 1915, pour faire face les incursions des bateaux de guerre

autrichiennes long la côte adriatique, la Marine Italienne prépara les

premiers trains armés.Les convois, équipés avec des canons de moyen et

petit calibre, sont répartis en gares réputés stratégiques pour

rejoindre rapidement la zone où on profilait le danger d'une attaque

ennemi.Le projet relatif à la construction des trains armés fut

rapidement étudié par la Marine Italienne de l'ensemble aux Chemins de

fer de l'État et déjà à la fin de 1915 les premiers convois sont prêts

à l'emploi: leur équipage,bien que opérant sur terre ferme, était

constitué surtout de troupes de la Marine Militaire sous commandement

du commandement navals.Les premiers trains armés, préparés dans les

chantiers de Vallegrande de la Direction d'Artillerie et d'Armements

du Royal Arsenal Maritime de la Spezia, utilisaient des chariots

pianali FS type Poz (Po = chariot pianale modifié, z = à des

chariots), renforcés et dotés de canons de petit calibre ; pour monter

les canons navals de 152 mm, par contre, l'Arsenal Militaire de la

Spezia construisit quelques chariots plat de type spécial.Ils seront

réutilisés pendant toute la seconde guerre mondiale

 

Après les actions couronnées de succès de la 1ère guerre , la Régia marina

continua convaincue de l’efficacité de ce matériel, de développer les

trains armées ayant pour mission la défense côtière,pendant l’entre de

guerre les lignes ferroviaires de la péninsule étaient en état de permettre

l’utilisations des trains armées en tant que système optimal pour la

protection des principaux ports des incursions navales en associations avec

les batteries fixes et les bâtiments légers destinés à interdire l’accès

aux côtes.

À l’époque de la guerre d’Ethiopie(1935),ont construit de nouveaux wagons

spéciaux armés de pièces de 120mm et de 152 mm en tourelles de types

marines entre 2 abris blindés,l’un contenant la réserve de

munition,l’autre les services et les logement des servants

 

Pointage en hauteur de 20° à 28°. les Canons de ce type furent utilisés

sur les trains armés, établis sur des plateformes modifiés.

Ces wagons au nombre de 4 constituaient l’armement offensif des

trains armées qui dés l’alerte donnée se disposaient sur la voie de

fonctionnement le long du littoral en position de tir pour

intervenir contre les formations ennemies.

Des wagons dépôts de munitions (Santa Barbara),des voitures de

services de directions de tir et des voitures avec mitrailleuses

antiaérienne breda modèle 31 de 13,20mm complétaient la

structure des train blindés.

Le déplacement des trains étaient assuré par des locomotive GR

735 FS ou 740 FS (1) toute deux développant 980cv et disposées

aux deux extrémités du train de façon à permettre un mouvement

immédiat dans les deux directions et en mesure d’imprimé aux

convoi une vitesse maximale de 65 km/h.

Quand la guerre éclata les 12 trains existants(9 armés pour la défense

côtière et les incursions navales armés de 4 pièces de 120/40ou de 152/40

et 3 pour la défense antiaérienne armés de 4 ou 6 pièce de 76/40 0u de

102/35 chacun étaient prêt à l’emploi,sur le pied de guerre pour concourir

à la défense de la côtes et des installations portuaires et pour contribuer

à la défense anti-aérienne des places fortes maritimes en collaboration

avec les commandements locaux DACAT (défense antiaérienne terrestre) et

sous leur dépendance .

chacun d’eux était commandait par un lieutenant de vaisseau et l’équipage

était composé de 2 officiers, 25 sous officiers mariniers et 101 marins

environ.

Les groupes sont composés ainsi

Groupe avec base logistique à La Spezia et commandement opérationnelle à

gênes

TA 120/1/S a Vado ligure

TA 120/2/S a Albenga

TA 120/3/S a Albisola

TA 120/4/S a Cogoleto TA 152/5/S a Recco

TA 76/1/S a San pierdarena pour la défense antiaérienne

Groupe avec base logistique a tarente e commendement opérationnel à Palerme

TA 152/1/T a Termini Imerese

TA 152/2/T a Carini

TA 152/3/T a Crotone

TA 152/4/T a Porto Empedocle

TA 102/1/T a Siricusa, pour la défense antiaérienne

TA 76/1/T a Porto empedocle,pour la défense antiaérienne

Les principales actions des trains blindés pendants la seconde guerre

mondiale se produisirent en ligurie, dans le cadre des opérations du front

alpin occidental.

 

Le 14 juin 1940 le train blindé 120/3/S d’Albisola, tira 93 obus de 120 mm

contre une formation navale française constituée de 3 croiseurs et 4 contre

torpilleurs qui avaient l’intention de bombarder aux premières lueurs de

l’aubes,les installations portuaires de gênes Vado ligure.La formation

française fut également attaqué par le torpilleur “Catalini”.La surprise

étant éventée et perturbée la formation ennemi se retira.

Le 22 juin,en appui de l’attaque terrestre engagée par les divisions

d’infantererie “Cosseria” et Cremona” contre les fortifications française

de Menton , l’intervention des trains blindées fut réclamée le 120/2/S

d’Albinga intervint aussitôt ,prenant position à Capo Mortola,aprés le

tunnel Hambury, engageant le combats contre les formidables défenses fixes

et mobiles de l’ennemi, celui ci encadra bien vite le train à l’aide de tir

ajustés le convoi tira sous le feu de l’ennemi 232 coups en l’espace d’1/2

heure jusqu’au moment ou il fut atteint et dut se retirer sous le tunnel

avec 3 pièces sur 4 atteinte et hors d’usage,en déplorant la perte de son

commandant, le lieutenant de vaisseau Giovanni Ingrao (2),médaille d’or de

la valeur militaire à titre posthume,qui tomba avec 5 de ses marins dans la

tentative de détacher du train immobilisé et de mettre en sureté dans le

tunnel le wagon santa barbara . le TA 120/2/S perdit au total en cours

d’action 8 hommes et eut 14 blessés.

 

Le lendemain entrèrent en action le TA 120/1/S et le TA 152/5/S qui

tirèrent respectivement 150 et 208 sans subir le moindre dommage du tir

ennemi.

 

Une fois les hostilités terminés avec la france, le TA 120/1/S fut envoyé

en sicile et le TA 120/4/S en Calabre. En avril 1941 le TA 152/3/T fut

envoyé à Porto san giorgio dans les Abruze et le TA152/5/ T à Fano les

marches.En mai de cette même année , le TA 120/3/S fut transféré d’Albisola

à Porto espedacle et le TA152/1/T de Termini imerese en sicile à Metaponte

en basilicate.

 

En novembre de la même année,les deux pièce de 76/40 antiaérienne des

TA152/1/T 2/T 3/T et 4/T furent remplacées par deux canons à tir rapide

Isotta Faschini de 20 mm et avec les 8 pièces récupérées furent

constituées deux nouveaux trains les TA762/T et TA 76/3/T armés chacun de

4 pièces de 76/40 et de 2 canons à tir rapide breda mod 35 de 20,65 qui

furent basés respectivement à Licata (Agrigulto) et Mozana del vallo

(trapani).

Pour tous ces trains furent construit des bases abris où ils pouvaient se

tenir prêt à démarrer avec leurs locomotive sous pression selon les

principes encore en vigueur suivis pendants la 1ère guerre mondiales.

Parmis les préparatifs,ceux relatifs au camouflage et à la protection du

train lorsqu’il n’était pas en action avaient beaucoup d’importance,vu

qu’il n’était pas possible de tirer profit de l’abri offert par le tunnel.

Vers 1942 , tous les convois furent camouflés à l’aide de

peinture pour leur permettre de se confondre avec le paysage

environnant de la zone d’opération,il s’agit cependant d’une

coloration sans schéma directif et variable d’une zone à

l’autre.

a l’époque la composition des TA armées de pièces de 152mm

fut modifié avec l’insertion de voitures de services et de 2 wagons

à font plats type p ( à 2 essieux) pour les canons à tir rapide

de 20mm et d’un wagon de direction de tir.

le “Marimobile” de palerme fut transféré à Méssine à la

disposition du commandement de cette base pour contribuer à la

défense de la sicile, désormais menacée directement,tandis que

les TA installés sur les côtes de la calabre furent mis à la

disposition du commandement de la Tarente.

Au premier juillet 1943 les TA étaient positionnés ainsi

TA 152/1/T à Termini imerese (Palermo)

TA 152/2/T à Carini (Palermo)

TA 102/2/T à Siracuse

TA 76/1/T à porto empedocle (agrigento)

TA 76/3/T à Mazara del Vallo (Trapani)

TA 120/1/S à Siderno calabre

TA120/3/S à Porto Empedocle

TA 120/4/S à Catania

TA 152/3/T à Crotone (catanzaro)

commandement opérationnel à Gêne

TA152/5/S à voltri (genova)

TA152/4/T à Albisola (savona)

TA120/2/S a Vado (Savona)

TA 76/1/S à sampierdarena

Lors du débarquement allié en sicile en

juin 1943, les TA ne purent en aucune manière intervenir,à cause de la

maitrise totale du ciel par l’aviation ennemi et ordre fut donné de les

faire sauter au moment de la retraite les 2 groupes furent dissous le 31/07

et le 8/09/1943

fiche pratique de l’artillerie utilisé sur les trains blindées

76/40 M 97/37 cann. c.a. de pos. Armstrong 6,0 km 120/40 M 12

cann. de pos. Armstrong 12,9 km

152/40 M 91 e M 99 cann. de pos. Armstrong 12,5 km

 

Tenente di Vassallo Giovanni Ingrao

médaille d’or de la valeur militaire à titre posthume

Il naquit à Palerme le 16 novembre 1895. Volontaire dans la marine en

octobre 1915, en janvier 1918 atteignit le grade d’Enseigne. Il quitte la

marine en 1919 avec le grade de Sous-lieutenant de Vaisseau, poursuivit les

études interrompues pendant le conflit, en passant une licence en Études

d'ingénieurs industrielles prés de l’école Polytechnique de Milan.

En 1930 il atteignit le grade de Lieutenant de Vaisseau dans la réserve et

en septembre 1935, pour des exceptionnelles exigences, il fut rappelé en

service et destiné dans la de base de Lero, qui le libera en novembre 1937.

Nouvellement rappelé en service en août de 1939 et destiné à la de base de

la Spezia, il prend le commandement d’un train armé avec lequel, le matin

du 22 juin 1940, appuyant les troupes italiennes opérant sur le front

français, en dirigeant le feu des armes de bord sur les emplacements

défensifs français de la frontière.Encadrés par les coups de l’artillerie

français qui frappèrent le dépôt de munitions du train, il périt dans

l'explosion qui suivit. Il était bien connu dans les milieux scientifiques,

même internationaux, comme Directeur de l'Observatoire de Géophysique de

Pavie et comme enseignant dans l'Institut de Géophysique de la même ville.

Au commandant d'un train armé utilisé à découvert durant toute la journée

du 22 juin 1940, sous un feu intense et prolongé, il faisait brillamment la

preuve de sa compétence d’une hardiesse sereine et obtenait par un tir

insistant et précis des résultats remarquable contre les formidables

emplacements fixes de l'ennemi. Pour appuyer de façon efficace l'avancé de

nos troupes, il ramenait dans l’après midi avec une froide détermination en

un lieu exposé son train ,immédiatement repéré par l’ennemi et frappé par

un tir destructeur et précis. Après avoir tenté en vain d’abriter sous un

tunnel le train sérieusement atteint, il entrainait ,vouant à un sacrifice

certain son existence, un groupe de courageux pour détacher,sous un trés

violent bombardement,le wagon de munition afin d’éviter la mort de ses

hommes et la destruction du matériel et de la ligne.

A cause de cette entreprise généreuse et couronnée de succès, il sacrifia

sa vie pour la patrie faisant de lui un exemple éclatant et généreux de

sublimes vertus militaires.

la stele pour les marins se trouve a vintimille et il se trouve égalementune petite plaque comportant les nom des 9 marins tués a la mortola

Nome: GIOVANNI

Cognome: INGRAO

Data di Nascita: 16/11/1895

Luogo di Nascita: PALERMO

Luogo Sepoltura: PAVIA - CIMITERO COMUNALE

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso: COSTA LIGURE

Nome: MARIO

Cognome: DOBRIGNA

Data di Nascita: 27/7/1917

Luogo di Nascita: POLA

Luogo Sepoltura: ITALIA

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso: -

 

Nome: GIUSEPPE

Cognome: FERRINO

Data di Nascita: 28/2/1912

Luogo di Nascita: FINALE LIGURE

Luogo Sepoltura: ITALIA

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso:

 

Nome: BRUNO

Cognome: FRATTINI

Data di Nascita: 14/6/1914

Luogo di Nascita: FINALE LIGURE

Luogo Sepoltura: FINALE LIGURE - CIMITERO COMUNALE

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso:

Nome: SANTINO

Cognome: PESCE

Data di Nascita: 30/6/1915

Luogo di Nascita: TAGGIA

Luogo Sepoltura: TAGGIA - CIMITERO COMUNALE

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso: -

Nome: GUERRINO

Cognome: SACLUSA

Data di Nascita: 20/10/1916

Luogo di Nascita: GENOVA

Luogo Sepoltura: MARZABOTTO - SACRARIO MILITARE

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso: -

Nome: ANTONIO

Cognome: DORIA

Data di Nascita: 31/10/1916

Luogo di Nascita: TORRE DEL GRECO

Luogo Sepoltura: FRANCIA

Data Decesso: 22/6/1940

Luogo Decesso: -

Nome: NARCISO

Cognome: RAMPON

Data di Nascita: 4/3/1913

Luogo di Nascita: VADO LIGURE

Luogo Sepoltura: ITALIA

Data Decesso: 22/6/1940

Nome: CARLO

Cognome: FAZZINI

Data di Nascita: 9/12/1915

Luogo di Nascita: MARTANO

Luogo Sepoltura: MARZABOTTO - SACRARIO MILITARE

Data Decesso: 20/6/1940

Luogo Decesso: -

 

 
vu sur wikimaginot
 
Fil ouvert par Azogue ( 37 ) - Posté le 20/08/2017
Dernière modification par Azogue le 23/08/2017.

 

J'alimente de préférence la page Mont Gros parce que c'est là qu'on a repéré le fameux Treno Armato en juin 1940, et que c'est là que mon Père chasseur alpin de la MOM a bossé vers 1934. Mais (tout aussi bien) les modérateurs pourraient me placer sur les pages Cap Martin ou Mont

Agel !

 

Très brièvement j'ai pu me rendre cet été au Cap Mortola. C'était pour moi (très peu mais quand même) un pélerinage, parce que le Lieutenant de Vaisseau sicilien Giovanni Ingrao qui, en 1940, y a laissé la vie avec les marins du Train Blindé qu'il commandait, c'était un géologue comme moi, et comme moi officier de réserve. Lui, il travaillait comme géophysicien, sismologue, à l'université de Pavie, lorsqu'il a été rappelé en 1939 comme officier de réserve. Moi, j'étais géologue et réserviste aussi, mais 40 ans plus tard, et moi je n'ai pas été rappelé parce qu'il n'y a (finalement cette fois-là) pas eu de guerre. Ca aurait donc pu être moi. Je me sens donc très proche de lui. Ce n'est pas que je dénigre les militaires de Carrière (j'en ai dans ma famille et je les estime énormément aussi). Mais c'est parce qu'il était Off de Réserve, ...c'est-à-dire qu'il aurait du (comme géophysicien) mourir plutot sur un volcan, mais pas dans les circonstances que vous connaissez. Tout ça parce que le Général Gambara, ne voulant pas contrarier Mussolini, lui a ordonné de ressortir du tunnel pour bien assurer l'appui d'artillerie programmé pour aider le débarquement qui était projeté sur les plages de Menton et au Cap Martin, et hélas donc pour quasiment servir de cible immédiate et facile aux deux tourelles de 75 du Mont Agel (alors qu'on savait que son train était déjà

parfaitement repéré depuis 1939, et "bien attendu à la sortie" ).

 

A ce témoignage de sympathie s'associerait j'en suis sur notre membre LAURENTNICE (Laurent ICA... pour respecter son anonymat, très factice!). En effet, Laurent a déjà publié (sur un autre Forum bien connu) des images extraordinaires qui prouvent qu'il connait mieux que personne "feu la Batteria de Capo Mortola", et (même) les plans (peu accessibles)

des différents wagons qui constituaient son train blindé.

 

On voit sur les photos ci-joint, destinées aux non-initiés, la centaine de mètres de voie ferrée ou s'étiraient en avant du tunnel les différents wagons du train et ses 4 canons, avec leur "exécuteur" l'ouvrage du Mont Agel en arrière-plan. On voit aussi la plaque souvenir qui est apposée à la sortie du tunnel sur le mur entre les deux galeries. Des vandales ont peint des tags puis démoli la partie du bas, où figuraient les noms des autres marins et canonniers tués: que leurs noms soient restitués dignement ici : Pesce Santino, Saclusa Guerrino, Dobrigna Mario, Ferrino Lino, Frattini Bruno, Doria Antonio, Rampon

Narcisio, Frazzini Carlo.

 

Dans un post sur les Trains Blindés de la Ligurie qui a été publié en 2009 par les collègues italiens (http://miles.forumcommunity.net/?t=27404045) des témoignages soutiennent l'hypothèse qu'en fait, les 9 marins n'ont pas été tués directement par les tirs français ni par la prétendue explosion du wagon à munitions, mais par un éboulement de rochers provoqué par les tirs français (le train se trouvant à ce moment bloqué sur la voie par l'un de ses canons de 120 qui endommagé par un impact ennemi était resté

coincé en travers par la falaise côté montagne).

 

Enfin, une précision. Dans le Mémoire de sa Thèse de doctorat "Italiani Brava Gente? The italian occupation of SE-France in WW2" présentée à Waterloo (Ontario, Canada) en 2011 et disponible sur Internet, Emmanuele SICA signale (page 85) que le 23 juin des avions italiens ont bombardé le Cap Mortola (le prenant pour le Cap Martin) en faisant des dégâts à l'artillerie de l'armée italienne. Stupeur ! On se demande alors si les canonniers du Mont Agel étaient si glorieux (à supposer que ce soit le bon mot) que ça, ou si c'étaient les italiens eux-mêmes qui s'étaient

entretués. Mais non, "nous" c'était le 22. Les italiens c'était le 23.

 

Décidément, ces lieux étaient chargés d'ondes négatives... Je témoigne que, sur place, elles planent encore : je suis resté sur le site pendant 3 heures, c'était palpable. Curieusement, dans ce lieu qui domine une crique à l'eau d'un bleu presque paradisiaque (avec même quelques naturistes), les pins noircis, certains encore fumants, témoignent que le FEU (oui, je sais, hier encore je n'avais même pas remarqué ce symbole de dingue...) persiste cet été, latent, et j'ai même éteint un nouveau mini-départ de feu allumé sous mes yeux par le coup de freins d'un convoi... Et le mois dernier, des migrants se sont fait emballer par un train dans le tunnel.

 


27/12/2022
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pont saint louis L'affaire du rocher

L'affaire du rocher :

Les travaux à peine engagés côté barrière mi-Mars, le Génie constate la présence d'une fissure importante et récente dans le rocher surplombant le local futur de la barrière et pouvant même atteindre la douane en cas de chute. Le bloc près à se détacher représente 1000 m3 de roc... Il faut donc purger d'urgence le rocher, et les travaux de construction du local pour la barrière sont arrêtés derechef.

La question intéresse quatre administrations, ce qui va rendre les palabres autour de cette affaire plutôt longs… Si on s'accorde assez vite sur qui fait le travail (les Ponts et Chaussée ont l'habitude de traiter cela et l'armée refuse de le faire compte tenu de la proximité de la frontière et le risque d'incident diplomatique), la question de qui paye quelle part de la dépense est épineuse : l'armée vient juste d'acheter le terrain, donc le rocher dangereux lui appartient, les Douanes et la Sureté (Intérieur) possèdent le bâtiment le plus proche du point de chute du rocher et susceptible d'être endommagé, et la route (Ponts et Chaussées) sera dans tous les cas endommagée elle aussi…

Dans ce contexte, les autorités civiles s'attendent à ce que l'Armée prenne à son compte la moitié de la dépense (20.000 Fr) au motif qu'il est probable que cette fissure soit apparue suite à l'amorce des travaux militaire... Le Génie ne l'entend évidemment pas de cette oreille, mais finit par céder quatre mois plus tard au regard de l'urgence de la chose. Les choses trainent malheureusement encore en longueur car dans l'intervalle, les Ponts & Chaussées ont remis en cause leur accord initial de réaliser les travaux devant la prise de position des Douanes de leur présenter la facture des réparations si un incident durant la purge du rocher devait endommager leur bâtiment ! Excédé de ces arguties, le ministre de la guerre finit par écrire directement à son homologue des Ponts & Chaussées le 3 Novembre 1931 pour que cette affaire soit enfin soldée.

Elle le sera en fin de mois, l'accord trouvé confiant bien au Ponts & Chaussée la réalisation du travail, mais au prix d'une augmentation de la cote part du ministère de la Guerre, qui passe de 20.000 à 30.000 Fr !

 

 

 

https://wikimaginot.eu/V70_construction_detail.php?id=13150

 

 

 


20/12/2022
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COL de ROULABRE ( Unité de repérage par le Son )

source  wikimaginot

 

http://wikimaginot.eu/visu.php?id=16390

 
Un Ancien de Pierre Pointue décrit cet endroit comme étant un observatoire acoustique expérimental. 
Il se mettait dans le trou central, face au mur en demi cercle. Sur ce mur étaient inscrits les différents points de passage que pourraient emprunter les italiens pour attaquer. Comment les avaient-ils repérés, cela n'a pas été expliqué. Si les italiens arrivaient par le col de Tretore par exemple, le moindre bruit émis par eux faisait écho sur ce mur, et le son le plus fort était quand il faisait face à l'inscription "col de Tretore"; l'alerte était donnée et on pouvait ouvrir le feu même par temps de brouillard ou de nuit...

 


17/03/2014
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les trains blindé de la Régia Marina part 2 les plans

voici les plans de ces trains par contre pour les mesures pour en refaire un !!!

source stefano danese 









plans de ce types de trains 





canon de 120 mm



 







 



 



 






canon de 152mm



 

14/08/2012
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les trains blindé de la Régia Marina partie 1 historique







album picasa 

En 1915, pour faire face les incursions des bateaux de guerre
autrichiennes long la côte adriatique, la Marine Italienne prépara les
premiers trains armés.Les convois, équipés avec des canons de moyen et
petit calibre, sont répartis en gares réputés stratégiques pour
rejoindre rapidement la zone où on profilait le danger d'une attaque
ennemi.Le projet relatif à la construction des trains armés fut
rapidement étudié par la Marine Italienne de l'ensemble aux Chemins de
fer de l'État et déjà à la fin de 1915 les premiers convois sont prêts
à l'emploi: leur équipage,bien que opérant sur terre ferme, était
constitué surtout de troupes de la Marine Militaire sous commandement
du commandement navals.Les premiers trains armés, préparés dans les
chantiers de Vallegrande de la Direction d'Artillerie et d'Armements
du Royal Arsenal Maritime de la Spezia, utilisaient des chariots
pianali FS type Poz (Po = chariot pianale modifié, z = à des
chariots), renforcés et dotés de canons de petit calibre ; pour monter
les canons navals de 152 mm, par contre, l'Arsenal Militaire de la
Spezia construisit quelques chariots plat de type spécial.Ils seront
réutilisés pendant toute la seconde guerre mondiale


Après les actions couronnées de succès de la 1ère guerre , la Régia marina
continua convaincue de l’efficacité de ce matériel, de développer les
trains armées ayant pour mission la défense côtière,pendant l’entre de
guerre les lignes ferroviaires de la péninsule étaient en état de permettre
l’utilisations des trains armées en tant que système optimal pour la
protection des principaux ports des incursions navales en associations avec
les batteries fixes et les bâtiments légers destinés à interdire l’accès
aux côtes.

À l’époque de la guerre d’Ethiopie(1935),ont construit de nouveaux wagons
spéciaux armés de pièces de 120mm et de 152 mm en tourelles de types
marines entre 2 abris blindés,l’un contenant la réserve de
munition,l’autre les services et les logement des servants




Canon de 152/40 ARMSTRONG 1891 sur affût normal individuel à berceau et à
plate-forme, type"Amirauté".
Complexe protégé couverte.

Pointage en hauteur de 20° à 28°. les Canons de ce type furent utilisés
sur les trains armés, établis sur des plateformes modifiés.
Ces wagons au nombre de 4 constituaient l’armement offensif des
trains armées qui dés l’alerte donnée se disposaient sur la voie de
fonctionnement le long du littoral en position de tir pour
intervenir contre les formations ennemies.
Des wagons dépôts de munitions (Santa Barbara),des voitures de
services de directions de tir et des voitures avec mitrailleuses
antiaérienne breda modèle 31 de 13,20mm complétaient la
structure des train blindés.






Le déplacement des trains étaient assuré par des locomotive GR
735 FS ou 740 FS (1) toute deux développant 980cv et disposées
aux deux extrémités du train de façon à permettre un mouvement
immédiat dans les deux directions et en mesure d’imprimé aux
convoi une vitesse maximale de 65 km/h.

Quand la guerre éclata les 12 trains existants(9 armés pour la défense
côtière et les incursions navales armés de 4 pièces de 120/40ou de 152/40
et 3 pour la défense antiaérienne armés de 4 ou 6 pièce de 76/40 0u de
102/35 chacun étaient prêt à l’emploi,sur le pied de guerre pour concourir
à la défense de la côtes et des installations portuaires et pour contribuer
à la défense anti-aérienne des places fortes maritimes en collaboration
avec les commandements locaux DACAT (défense antiaérienne terrestre) et
sous leur dépendance .
chacun d’eux était commandait par un lieutenant de vaisseau et l’équipage
était composé de 2 officiers, 25 sous officiers mariniers et 101 marins
environ.

Les groupes sont composés ainsi
Groupe avec base logistique à La Spezia et commandement opérationnelle à
gênes
TA 120/1/S a Vado ligure
TA 120/2/S a Albenga
TA 120/3/S a Albisola
TA 120/4/S a Cogoleto TA 152/5/S a Recco
TA 76/1/S a San pierdarena pour la défense antiaérienne
Groupe avec base logistique a tarente e commendement opérationnel à Palerme
TA 152/1/T a Termini Imerese
TA 152/2/T a Carini
TA 152/3/T a Crotone
TA 152/4/T a Porto Empedocle
TA 102/1/T a Siricusa, pour la défense antiaérienne
TA 76/1/T a Porto empedocle,pour la défense antiaérienne
Les principales actions des trains blindés pendants la seconde guerre
mondiale se produisirent en ligurie, dans le cadre des opérations du front
alpin occidental.





Le 14 juin 1940 le train blindé 120/3/S d’Albisola, tira 93 obus de 120 mm
contre une formation navale française constituée de 3 croiseurs et 4 contre
torpilleurs qui avaient l’intention de bombarder aux premières lueurs de
l’aubes,les installations portuaires de gênes Vado ligure.La formation
française fut également attaqué par le torpilleur “Catalini”.La surprise
étant éventée et perturbée la formation ennemi se retira.


Le 22 juin,en appui de l’attaque terrestre engagée par les divisions
d’infantererie “Cosseria” et Cremona” contre les fortifications française
de Menton , l’intervention des trains blindées fut réclamée le 120/2/S
d’Albinga intervint aussitôt ,prenant position à Capo Mortola,aprés le
tunnel Hambury, engageant le combats contre les formidables défenses fixes
et mobiles de l’ennemi, celui ci encadra bien vite le train à l’aide de tir
ajustés le convoi tira sous le feu de l’ennemi 232 coups en l’espace d’1/2
heure jusqu’au moment ou il fut atteint et dut se retirer sous le tunnel
avec 3 pièces sur 4 atteinte et hors d’usage,en déplorant la perte de son
commandant, le lieutenant de vaisseau Giovanni Ingrao (2),médaille d’or de
la valeur militaire à titre posthume,qui tomba avec 5 de ses marins dans la
tentative de détacher du train immobilisé et de mettre en sureté dans le
tunnel le wagon santa barbara . le TA 120/2/S perdit au total en cours
d’action 8 hommes et eut 14 blessés.











Le lendemain entrèrent en action le TA 120/1/S et le TA 152/5/S qui
tirèrent respectivement 150 et 208 sans subir le moindre dommage du tir
ennemi.






Une fois les hostilités terminés avec la france, le TA 120/1/S fut envoyé
en sicile et le TA 120/4/S en Calabre. En avril 1941 le TA 152/3/T fut
envoyé à Porto san giorgio dans les Abruze et le TA152/5/ T à Fano les
marches.En mai de cette même année , le TA 120/3/S fut transféré d’Albisola
à Porto espedacle et le TA152/1/T de Termini imerese en sicile à Metaponte
en basilicate.






En novembre de la même année,les deux pièce de 76/40 antiaérienne des
TA152/1/T 2/T 3/T et 4/T furent remplacées par deux canons à tir rapide
Isotta Faschini de 20 mm et avec les 8 pièces récupérées furent
constituées deux nouveaux trains les TA762/T et TA 76/3/T armés chacun de
4 pièces de 76/40 et de 2 canons à tir rapide breda mod 35 de 20,65 qui
furent basés respectivement à Licata (Agrigulto) et Mozana del vallo
(trapani).

Pour tous ces trains furent construit des bases abris où ils pouvaient se
tenir prêt à démarrer avec leurs locomotive sous pression selon les
principes encore en vigueur suivis pendants la 1ère guerre mondiales.
Parmis les préparatifs,ceux relatifs au camouflage et à la protection du
train lorsqu’il n’était pas en action avaient beaucoup d’importance,vu
qu’il n’était pas possible de tirer profit de l’abri offert par le tunnel.
Vers 1942 , tous les convois furent camouflés à l’aide de
peinture pour leur permettre de se confondre avec le paysage
environnant de la zone d’opération,il s’agit cependant d’une
coloration sans schéma directif et variable d’une zone à
l’autre.

a l’époque la composition des TA armées de pièces de 152mm
fut modifié avec l’insertion de voitures de services et de 2 wagons
à font plats type p ( à 2 essieux) pour les canons à tir rapide
de 20mm et d’un wagon de direction de tir.
le “Marimobile” de palerme fut transféré à Méssine à la
disposition du commandement de cette base pour contribuer à la
défense de la sicile, désormais menacée directement,tandis que
les TA installés sur les côtes de la calabre furent mis à la
disposition du commandement de la Tarente.
Au premier juillet 1943 les TA étaient positionnés ainsi

TA 152/1/T à Termini imerese (Palermo)
TA 152/2/T à Carini (Palermo)
TA 102/2/T à Siracuse
TA 76/1/T à porto empedocle (agrigento)
TA 76/3/T à Mazara del Vallo (Trapani) 
TA 120/1/S à Siderno calabre 
TA120/3/S à Porto Empedocle 
TA 120/4/S à Catania 
TA 152/3/T à Crotone (catanzaro)

commandement opérationnel à Gêne
TA152/5/S à voltri (genova) 
TA152/4/T à Albisola (savona) 
TA120/2/S a Vado (Savona)
TA 76/1/S à sampierdarena

Lors du débarquement allié en sicile en
juin 1943, les TA ne purent en aucune manière intervenir,à cause de la
maitrise totale du ciel par l’aviation ennemi et ordre fut donné de les
faire sauter au moment de la retraite les 2 groupes furent dissous le 31/07
et le 8/09/1943

fiche pratique de l’artillerie utilisé sur les trains blindées
76/40 M 97/37 cann. c.a. de pos. Armstrong 6,0 km 120/40 M 12
cann. de pos. Armstrong 12,9 km
152/40 M 91 e M 99 cann. de pos. Armstrong 12,5 km






Tenente di Vassallo Giovanni Ingrao
médaille d’or de la valeur militaire à titre posthume
Il naquit à Palerme le 16 novembre 1895. Volontaire dans la marine en
octobre 1915, en janvier 1918 atteignit le grade d’Enseigne. Il quitte la
marine en 1919 avec le grade de Sous-lieutenant de Vaisseau, poursuivit les
études interrompues pendant le conflit, en passant une licence en Études
d'ingénieurs industrielles prés de l’école Polytechnique de Milan.
En 1930 il atteignit le grade de Lieutenant de Vaisseau dans la réserve et
en septembre 1935, pour des exceptionnelles exigences, il fut rappelé en
service et destiné dans la de base de Lero, qui le libera en novembre 1937.
Nouvellement rappelé en service en août de 1939 et destiné à la de base de
la Spezia, il prend le commandement d’un train armé avec lequel, le matin
du 22 juin 1940, appuyant les troupes italiennes opérant sur le front
français, en dirigeant le feu des armes de bord sur les emplacements
défensifs français de la frontière.Encadrés par les coups de l’artillerie
français qui frappèrent le dépôt de munitions du train, il périt dans
l'explosion qui suivit. Il était bien connu dans les milieux scientifiques,
même internationaux, comme Directeur de l'Observatoire de Géophysique de
Pavie et comme enseignant dans l'Institut de Géophysique de la même ville.
Au commandant d'un train armé utilisé à découvert durant toute la journée
du 22 juin 1940, sous un feu intense et prolongé, il faisait brillamment la
preuve de sa compétence d’une hardiesse sereine et obtenait par un tir
insistant et précis des résultats remarquable contre les formidables
emplacements fixes de l'ennemi. Pour appuyer de façon efficace l'avancé de
nos troupes, il ramenait dans l’après midi avec une froide détermination en
un lieu exposé son train ,immédiatement repéré par l’ennemi et frappé par
un tir destructeur et précis. Après avoir tenté en vain d’abriter sous un
tunnel le train sérieusement atteint, il entrainait ,vouant à un sacrifice
certain son existence, un groupe de courageux pour détacher,sous un trés
violent bombardement,le wagon de munition afin d’éviter la mort de ses
hommes et la destruction du matériel et de la ligne.
A cause de cette entreprise généreuse et couronnée de succès, il sacrifia
sa vie pour la patrie faisant de lui un exemple éclatant et généreux de
sublimes vertus militaires.

`



 

 

abri  de gênes 

 

Les trains blindés de la Ligurie.

Le groupe des trains blindés de la Ligurie dépendant de la Regia Marina (marine royale) est composé de quatre unités. Chaque train dispose de quatre canons de 120/45. Le treno armato n°2 commandé par le tenente di vascello Giovanni Ingrao est caché dans un tunnel ferroviaire de la Villa Hanbury, au cap Mortola, près de la frontière française. Pour tirer, le train sort de son repère puis rentre à nouveau, la locomotive manœuvrant de l’intérieur. Son principal objectif est l'ouvrage du cap Martin. Repéré, Ingrao demande à faire rentrer le train afin d'éviter sa destruction mais le général Gambara, commandant le XV° Corpo d'Armata ordonne la poursuite des tirs. Dès sa sortie, le train devient la cible des tirs de la batterie du Mont Agel. Ingrao descendu de la plate-forme de tir pour aider les artilleurs est tué avec les servants par l'explosion d'un obus. Finalement, gravement endommagé, le train blindé est évacué sur Vintimille. Les autres treni armati n°1 et n°5 ne joueront qu'un rôle très limité.

 

la stele pour les marins se trouve a vintimille et il se trouve égalementune petite plaque comportant les nom des 9 marins tués a la mortola

Nome: GIOVANNI
Cognome: INGRAO
Data di Nascita: 16/11/1895
Luogo di Nascita: PALERMO
Luogo Sepoltura: PAVIA - CIMITERO COMUNALE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: COSTA LIGURE

Nome: MARIO
Cognome: DOBRIGNA
Data di Nascita: 27/7/1917
Luogo di Nascita: POLA
Luogo Sepoltura: ITALIA
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -


Nome: GIUSEPPE
Cognome: FERRINO
Data di Nascita: 28/2/1912
Luogo di Nascita: FINALE LIGURE
Luogo Sepoltura: ITALIA
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso:


Nome: BRUNO
Cognome: FRATTINI
Data di Nascita: 14/6/1914
Luogo di Nascita: FINALE LIGURE
Luogo Sepoltura: FINALE LIGURE - CIMITERO COMUNALE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso:

Nome: SANTINO
Cognome: PESCE
Data di Nascita: 30/6/1915
Luogo di Nascita: TAGGIA
Luogo Sepoltura: TAGGIA - CIMITERO COMUNALE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -

Nome: GUERRINO
Cognome: SACLUSA
Data di Nascita: 20/10/1916
Luogo di Nascita: GENOVA
Luogo Sepoltura: MARZABOTTO - SACRARIO MILITARE
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -

Nome: ANTONIO
Cognome: DORIA
Data di Nascita: 31/10/1916
Luogo di Nascita: TORRE DEL GRECO
Luogo Sepoltura: FRANCIA
Data Decesso: 22/6/1940
Luogo Decesso: -

Nome: NARCISO
Cognome: RAMPON
Data di Nascita: 4/3/1913
Luogo di Nascita: VADO LIGURE
Luogo Sepoltura: ITALIA
Data Decesso: 22/6/1940

Nome: CARLO
Cognome: FAZZINI
Data di Nascita: 9/12/1915
Luogo di Nascita: MARTANO
Luogo Sepoltura: MARZABOTTO - SACRARIO MILITARE
Data Decesso: 20/6/1940
Luogo Decesso: -

 


14/08/2012
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