Véhicules en service dans l'armée italienne
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En 1917, suite aux premiers engagements des chars anglais et français dans les Flandres, le Quartier Général italien décide d'acheter à
En mai 1918
Les premiers exemplaires entrent en service en 1921 et reçoivent la dénomination officielle de "Carro d' assalto Fiat 3000 mod.21" c'est à dire "véhicule d'assaut Fiat 3000 modèle 21". Le véhicule armé de deux mitrailleuses en tourelle est d'apparence similaire au Renault mais il est cependant plus léger et beaucoup plus rapide. Le char est soumis à une série d'épreuves destinées à en déterminer les performances, les consommations et les possibilités d'emploi. A la fin des essais, la commission chargée des évaluations remet un rapport dans lequel elle émet des réserves concernant l'efficacité d'un blindé moyen armé uniquement de mitrailleuses. Elle propose le montage en tourelle d'un canon de
Les grandes manoeuvres de 1927 et de 1928 mettent en évidence la nécessité de disposer de chars équipés d'un canon agissant conjointement avec d'autres armés de mitrailleuses. L'Arsenal d'Artillerie de Turin est alors chargé d'étudier en collaboration avec Fiat la possibilité de monter un canon de 37/40. Cette nouvelle version, essayée lors des manoeuvres de 1929, se distingue du modèle précédent par une tourelle adaptée pour recevoir le canon, un moteur plus puissant, un train de roulement modifié et une plage moteur arrière différente. Ce nouveau modèle reçoit en 1930 la dénomination de "Carro d' Assalto Fiat 3000 Mod. 30" ou Fiat 3000B. On ne sait pas combien d'exemplaires ont été construits, certains seront équipés d'un canon et d'autres de deux mitrailleuses comme pour le Mod.21.
L'année 1933 voit s'amorcer le déclin du Fiat 3000. L'industrie commence en effet à livrer de nouveaux chars rapides qui équipent les nouvelles unités de blindés de
Début 1940, les 2a et 4a compagnie sont affectées aux II° et IV° Corpi d'Armata le long de la frontière avec la France, la 5a compagnia au XV° CdA sur la frontière italo-yougoslave, la 1a au XXXV° CdA en Albanie et la 3a aux forces italiennes stationnées en mer Egée. Les exemplaires restants sont en attente de remplacement dans les régiments de blindés. Ces unités ne vont pas participer à des faits d'armes importants au cours des opérations sur le front gréco-albanais ou dans d’autres secteurs d'opération.
En juillet 1943, lorsque les Américains débarquent en Sicile, deux compagnies de Fiat sont encore en ligne, avec 9 chars chacune. Elles sont détruites sans avoir joué de rôle opérationnel réel. Le char à cette époque était complètement dépassé et n'était plus adapté ni au combat ni même à l' entrainement.
Le Fiat 3000, premier char produit en série en Italie, fut le premier blindé italien exporté. Des Fiat Mod.21 furent vendus à l'Albanie (les exemplaires seront récupérés par les Italiens en 1939 après l'invasion du pays) et à
Le Fiat 3000 Mod.21 garde la même configuration que le Renault FT-17 : une caisse reposant sur des chenilles propulsives et supportant une tourelle armée. Le véhicule se distingue extérieurement du char français par une tourelle différente et un train de roulement modifié. Le char possède un centre de gravité plus bas, un moteur plus puissant (55ch contre 40 pour le FT), une boîte de changement de vitesse simplifiée. Le moteur est monté transversalement (longitudinalement pour le FT) ce qui a permis de diminuer le poids total du véhicule et de raccourcir la caisse. Le blindage offre une protection efficace contre le tir des mitrailleuses et les éclats d’obus. La coque est étanche et le véhicule est équipé d’une pompe pour l’évacuation des éventuelles infiltrations d’eau. L’intérieur du blindé est divisé en deux parties par une cloison pare-feu qui isole le compartiment de combat et de pilotage de la partie propulsion.
Le poste de conduite avec les commandes et les organes de direction est situé à l’avant, la tringlerie de liaison protégée par une grille en fer passe sous le plancher. Sur le plancher, le constructeur a fait aménager quatre logements destinés au stockage des outils, de l’équipement de bord, des pièces de rechange et du matériel nécessaire au nettoyage de l’armement. Le pilote, assis à l’avant de la caisse sur un siège à dossier rabattable, dispose pour l’observation de deux fentes latérales et d’un panneau
L’arrière de la caisse, qui renferme le compartiment moteur, est accessible par l’intermédiaire de deux panneaux situés sur la partie supérieure de la plage arrière. A l’intérieur on trouve le moteur, la magnéto d’alimentation (le char est dépourvu d’installation électrique et d’éclairage), le réservoir de carburant, le radiateur de refroidissement et les organes de transmission. La caisse se termine par une queue de franchissement amovible sur laquelle sont fixés deux systèmes de levage démontables. L’équipement externe comprend une manivelle servant au démarrage du véhicule depuis l’extérieur et une pioche. Les pots d’échappement placés de chaque côté de la caisse sont protégés par une plaque de blindage. Le char est équipé de quatre anneaux de remorquage pouvant supporter une traction de quatre tonnes. La chaîne de traction longue d’environ
L’armature du train de roulement est constituée principalement par un longeron en tôle rivée fixé au bas de la caisse. La poulie de tension est placée à l’avant, le barbotin à l’arrière. Chacun des longerons repose sur la partie portante de la chenille par l’intermédiaire de huit galets de roulements répartis en quatre chariots. Ces galets sont montés sur des balanciers à ressort équipés de tampons amortisseurs en caoutchouc destinés à absorber les oscillations. Ce montage articulé permet de maintenir une pression suffisamment constante et de la distribuer de façon uniforme sur tous les appuis des galets de route quelque soit la déformation de la chenille imposée par la forme du terrain. Les premiers Fiat 3000 Mod.21 ont un longeron court qui va jusqu' au dernier galet. Les exemplaires suivants et tous les Mod.30 seront équipés d’un longeron qui se prolongera jusqu' au barbotin.
A partir de 1935 tous les modèles en service seront équipés de renforts évidés en acier en vue d’augmenter la résistance du train de roulement (Fig. 1). A mi-hauteur de la caisse on trouve la deuxième partie du train de roulement constitué par cinq rouleaux porteurs soutenus par un petit longeron. Celui-ci, fixe à l’arrière, est pourvu à l’avant d’un ressort à spirale monté sur une console solidaire de la caisse. La poussée exercée par ce ressort permet de soutenir la chenille et lui confère l’élasticité nécessaire en concordance avec le fonctionnement de la suspension.
La chenille comprend 52 patins. Le prototype et les premiers exemplaires, parmi lesquels on trouve ceux vendus à l’Albanie, ont un barbotin évidé et les chenilles conservent le même aspect lisse que ceux du char Renault. Sur les modèles suivants les patins seront modifiés afin d’obtenir une meilleure adhérence et une meilleure pression au sol.
La tourelle, mobile sur 360 degrés, contient l’armement, le portillon d’accès ainsi que les attaches pour le siège du chef de char. Elle est surmontée d' un tourelleau ( doté de trois fentes destinées à l' observation, l' aération et l' éclairage ) pourvu d' une coupole pouvant s' ouvrir pour améliorer l' aération ou permettre une évacuation rapide en cas d' urgence. Cette coupole est percée en son centre pour permettre le passage de moyens de signalisation. En ce qui concerne l’armement, le Fiat 3000
Le blindé étant dépourvu de tout système d’éclairage, les déplacements nocturnes devaient s’effectuer avec l’aide du chef de char. Celui-ci précédait le blindé en signalant au pilote les obstacles à la voix. La signalisation de char à char se faisait au moyen d’une série de mouvements précis et codifiés. Certains exemplaires du Fiat 3000 Mod.30 furent équipés d’un appareil radio. Ces véhicules étaient facilement identifiables grâce au cadre rigide monté sur le dessus de la tourelle et surplombant en partie la plage moteur. Cet équipement se retrouvera sur certains Mod.21 à une époque postérieure à 1935. Ces blindés serviront comme véhicules de commandement de bataillon, de compagnie et de peloton.
Fiche technique (mod.21) Longeur : 4,17 m (avec queue)
Largeur : 1,64 m
Hauteur : 2,19 m
Moteur : Fiat 4 cylindres essence en ligne développant 50 CV à 1700 tours/mn
Poids : 5,5 tonnes
Equipage : 2
Vitesse maximale : 24 km/h sur route
Autonomie : 95 km sur route
Protection : de 6 à 16 mm
Armement : 2 mitrailleuses jumelées S.I.A. ou Fiat mod.29 de 6,5 mm
A la fin des années 1920, l'état major italien décida de se doter d'un nouveau char léger, plus petit et plus maniable que le Fiat 3000, apte à évoluer en montagne. Les italiens s'inspirèrent pour cela de la chenillette Carden-Loyd Mk.VI B, produite en 1928 par Vickers-Armstrong. C'était un véhicule de 1,5 tonnes, armé d'une unique mitrailleuse Vickers de 7,7 mm et protégé par un blindage d'épaisseur variant de 6 à 9 mm.
Le Regio Esercito acheta 4 exemplaires de cette chenillette en 1929, ainsi que la licence de production pour 24 exemplaires. Rebaptisé Carro Veloce 29, cette première chenillette italienne fut fabriquée par Ansaldo-Fossati.
Fiche technique (L3/35) Longeur : 3,17 m
Largeur : 1,40 m
Hauteur : 1,28 m
Moteur : SPA CV.3-005 à 4 cylindres essence de 2746 cm3, refroidi à l'eau, développant 43 CV à 2400 tours/mn
Poids : 3,435 tonnes
Equipage : 2
Vitesse maximale : 42 km/h sur route, 12 km/h en tout terrain
Autonomie : 130 km sur route
Protection : de 6 à 13,5 mm
Armement : 2 mitrailleuses Fiat mod.35 de 8 mm (2320 coups)
Caractéristiques techniques |
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Modèle : | OM32 | OM35 | OM36 Mt | OM37 | OM36 P |
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Moteur : | AM 4 cylindres de 1616cm3 | AM 4 cylindres de 1616cm3 | AM 4 cylindres de 1616cm3 | AM 4 cylindres de 1616cm3 | AM 4 cylindres de 1616cm3 |
Puissance : | 20 CV | 23CV | 20CV | 20CV | 20CV |
Vitesse maximale : | 25km/h | 25km/h | 45km/h | 36km/h | 45km/h |
Poids à vide : | 1580kg | 1580kg | 1660kg | 1600kg | 1650kg |
Autonomie : | 160km | 160km | 160km | 160km | 160km |
Dès 1933, l'Esercito demanda à Fiat de réaliser des études en vue de la production d'un camion léger pour remplacer le SPA 25. Il devait être construit en deux versions, dont une avec un refroidissement du moteur par air (le Fiat SPA 36R). Les prototypes furent présentés à l'inspection du matériel automobile début 1934 et soumis à de longues périodes de tests. Après homologation, le camion fut adopté début 1935 et la production lancée auprès de SPA.
Le Fiat SPA 38R fut envoyé en AOI en 1937 et en Libye en 1938, où il participa à des manoeuvres courant mai. Dans le même temps, ce véhicule pris part à la guerre civile espagnole, où il démontra sa solidité et son bon comportement sur route. Toujours en Espagne, il fut utilisé pour le transport des canons de 65/17 et occasionnellement pour tracter des pièces d'artillerie de campagne. Au cours de la seconde guerre mondiale, il devint le semovente contraerei leggero le plus utilisé au sein du Regio Esercito grâce à l'installation d'une mitrailleuse Breda de 20/65.
Peu avant la guerre, il fut distribué aux divisioni Celeri et Motorizzate, auprès desquelles il fut jugé suffisamment rapide et de conduite aisée. Au printemps 1940, la France en commanda même 500 exemplaires, en partie pour l'Armée de l'Air. La majorité des 400 exemplaires livrés furent utilisés comme tracteurs pour les pièces de 75 mm dotées de pneus lors de la campagne de mai-juin 1940. Sa production fut très soutenue durant toute la durée du conflit, tant en version standard que coloniale, qui différait notamment de la première par l'ajout de filtres à sable et d'un réservoir de 100 litres à l'arrière. Il donna également naissance à de nombreuses versions spéciales, comme une ambulance, un atelier mod.37, une station radio mobile... Il fut aussi produit pour la Regia Aeronautica.
Après guerre, l'Esercito l'utilisa encore pour de longues années dans sa version 38R/45, avec, entres autres modifications, une cabine entièrement fermée.
Fiche technique Longeur : 5,783 m
Largeur : 2,070 m
Hauteur : 2,550 m
Moteur : 4 cylindres essence de 4053 cm3 développant 55 CV à 2000 tours/mn
Poids : 3200 Kg
Vitesse maximale : 52 Km/h
Autonomie : 310 Km sur route
Le camion moyen Bianchi Mediolanum 36 (nom latin de Milan) fut produit à partir du milieu des années 1930 sous licence Daimler Benz. Les exemplaires acquis par l'Esercito servirent principalement en Africa Settentrionale, où 200 Mediolanum 36 furent envoyés dès 1938 pour participer aux manoeuvres. Sa conduite et son entretient furent jugés faciles, mais il gagna également l'approbation de ses utilisateurs par sa vitesse, sa faible consommation et son excellente adaptation au service dans le désert libyen. Le Mediolanum fut décliné en plusieurs versions spéciales, et la Regia Aeronautica le comptera aussi dans ses rangs.
Une version améliorée, baptisée Mediolanum 68A, fut produite par la suite. Au début du conflit, sa construction fut interrompue au profit de celle du Bianchi Miles.
Fiche technique (Mediolanum 36) Longeur : 6,15 m
Largeur : 2,06 m
Hauteur : 2,60 m
Moteur : MD 4 cylindres diesel développant 57 CV à 2000 tours/mn
Poids : 3730 Kg
Vitesse maximale : 55 Km/h
Autonomie : 280 Km sur route
La série des tracteurs d'artillerie de l'ingénieur Ugo Pavesi remonte à la fin de la Grande Guerre. En 1923, Pavesi présenta un modèle au concours lancé par l'armée pour un tracteur d'artillerie lourde de campagne doté d'une très bonne adhérence sur tous types de terrains. Ce tracteur, dénommé Fiat P.4/100, fut testé avec une batterie d'obusiers de 149/12 mod.14 et remporta le concours. Une présérie de 45 exemplaires du trattore pesante campale mod.25, version légèrement allongée du P.4/100, fut commandée en 1924.
Après quelques modifications, le modèle de série, rebaptisé Pavesi mod.26, fut produit à 1000 exemplaires sur 4 ans. Il équipa progressivement les régiments d'artillerie lourde de campagne à raison de 5 exemplaires par batterie, dont un de réserve.
Au début des années trente, de nouvelles modifications, notamment l'introduction d'un nouveau type de réservoir auxiliaire plut plat sur le capot et le renforcement du marchepied postérieur, donnèrent naissance au Pavesi mod.30.
Après la livraison des 1000 tracteurs mod.26 et 30, une troisième série vit le jour, le Pavesi mod.30-A, produit à partir de 1934. Elle faisait l'objet d'une foule d'améliorations mécaniques et pratiques, avec entre autre l'adoption de phares sans batterie. En octobre 1937, on recensait 2300 Pavesi mod.30 déjà construit et 270 autres en commande.
Dans la deuxième moitié des années 1930, on commença à doter les roues des Pavesi de pneus. Plusieurs solutions furent testées, mais ce sont finalement les pneus Pirelli Sigillo verde qui furent retenus suite aux essais en Libye en 1938. Les Pavesi déployés en Afrique furent bien sûr les premiers à bénéficier de cette modification, qui ensuite étendue à tous les autres.
Le baptême du feu des tracteurs Pavesi survint lors de la campagne d'Ethiopie, où 82 exemplaires participèrent aux opérations sur le seul front nord. Le CTV, corps expéditionnaire italien en Espagne, en comptait 138 dans ses rangs en octobre 1938. Bien que conçu pour la traction des pièces d'artillerie lourde de campagnes, devenues ensuite artillerie de corps d'armée, le Pavesi fut également distribué aux groupes de canons de 75/46 et d'obusiers de 100/17 mod.14.
Le Pavesi se révéla particulièrement utile sur les terrains boueux du front greco-albanais et de l'Ukraine. Mais malgré ces excellentes prestations, ce tracteur avait fait son temps. Cependant, il resta en service dans l'armée italienne jusqu'à l'armistice, puis dans la Wehrmacht jusqu'en 1945.
Fiche technique (mod.30) |
Longeur : 4,10 m Largeur : 2,05 m Hauteur : 2,40 m Moteur : 4 cylindres diesel de 4720 cm3 développant 57 CV à 1500 tours/mn Poids : 4600 Kg Vitesse maximale : 22 Km/h Autonomie : 190 Km |
Le Breda 32, dérivé de l'autocarro trattore Breda 4x4 de 1927, fut adopté en tant que trattrice pesante 32 et livré aux unités dès 1933. Il allait progressivement remplacer les tracteurs de la première guerre mondiale et les camions utilisés pour tracter l'artillerie lourde, comme le Fiat 18 BLR, si bien que tous les régiments d'Artiglieria d'Armata en furent équipés avant l'entrée en guerre.
Une version spéciale, désignée mod.33, fut également développée pour le Genio pontieri et lagunari. Elle se différenciait principalement du Breda 32 par sa longueur (1,17 mètres de plus) et par une légère modification de la cabine. En 1934, une version dépanneuse dotée d'une grue fut développée, puis testée avec succès en Afrique Orientale en 1938. Quelques exemplaires du Breda 32 rentrèrent même dans l'inventaire des chemins de fer italiens en 1935.
Le Breda 32 fut également utilisé par l'armée hongroise, notamment pour tracer les obusiers de 210/22 d'origine italienne. Après guerre, une bonne partie des Breda 32 restant fut modernisée et réemployée par l'Esercito puis par les chemins de fer jusqu'à la fin des années 1980.
Fiche technique (Breda 32) |
Longeur : 5,15 m Largeur : 2,08 m Hauteur : 3,00 m Moteur : T5 à 4 cylindres essence de 8150 cm3 développant 84 CV à 1450 tours/mn Poids : 8400 Kg Vitesse maximale : 30 Km/h Autonomie : 240 Km avec remorque |
La plus connue des motos italiennes est sans conteste la Célèbre Guzzi 500 Alce. Cette moto de 500 cm3 fut développée à partir de la moto G.T.20 de 1939 et fut construite à 6390 exemplaires de 1940 à 1945, en deux versions: une monoplace et une biplace. La version avec side-car fut quant à elle produite à 669 exemplaires.
Une version tricycle destinée au transport de matériel, baptisée Trialce fut également développée. La Trialce, comparable au F.N. Tricar belge fut produit entre 1940 et 1943 à 1741 exemplaires. Une version aéroportée, démontable, de la Trialce équipa notamment la division La Spezia en Tunisie à raison de 406 exemplaires. Le régiment d'artillerie de cette division fut équipé de 79 de ces Trialce spéciales pour tracter les canons de 65/17.
Guzzi 500 Alce Specifications
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General |
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Engine |
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Dimensions/Masses |
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Performances |
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Au début du second conflit mondial, la Fabbrica Motoveicoli Fratelli Benelli située à Pesaro, réalisa trois modèles de motos: la Benelli 250 M37 monoplace, la Benelli 500 VLM 40 (monoplace ou biplace) et le tricycle Benelli 500 M36, tous trois partageant de nombreux éléments communs.
500 VLM40 Specifications
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Engine |
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Dimensions/Masses |
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Performances |
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Le camion moyen Midiolanum 36 (Milan 36 en français) est un modèle Daimler-Benz produit sous licence par Bianchi dans les années trente. Les camions équipant l'armée de terre italienne furent utilisés pour la plupart en Africa Settentrionale (Afrique orientale italienne) où 200 véhicules furent envoyés dès 1938. Ce camion était populaire en raison de sa conduite, de sa maintenance facile, de sa vitesse, de sa faible consommation et de ses capacités à évoluer dans le désert libyen. Ce camion qui équipa également la Regia Aeronautica fut décliné en diverses versions spéciales.
Mediolanum 36 Specifications
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Dimensions/Masses |
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Performances |
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