Orages sur les Alpes La Bataille des Alpes dans le département partie1
Orages sur les Alpes La Bataille des Alpes dans le
département canon de 120mm au mont Agel batterie du
157ème RAP accident survenu en juin 1940 deux pièces de ce type se se sont
retourner lors d’un tir les tubes
seront démonter ramener a l’arrière comme le mentionne le général Montagne dans
son livre pour la Bataille de Nice et la Provence (coll Agostini). Les opérations militaires 11 juin 1940 Quelques patrouille italiennes sont
effectuées en Haut Tinée,dans le Valdeblore,dans le massif de l’Authion,au
Grammondo mais il n’y a aucun accrochage ni intervention de l’artillerie,
puisque le commandement Français a donner l’ordre d’éviter tous acte agressif
et de ne tirer sur l’ennemi qe s’il franchissait la frontière ou ouvrait le feu
le premier,ce qui lui permet de ce mettre en place,en toute quiétude,son
dispositif d’attaque. Sur les pentes du col de Raus ,une famille de chamois vient
gambader devant les fusils-mitrailleurs de la SES du 75ème BAF: les éclaireurs
n’ose pas tirer de peur de déclencher les hostilités.Au dessus du Berceau,deux
groupes de la SES du 20ème BCA demeurent immobiles,le fusil à la main,au milieu
des rochers du Restaud et de la côte 1099,face à des groupe de chemises noires
et de fantassins du 89ème RI.A l’intérieur des ouvrages de la PR,c’est
désormais l’état d’alerte permanent avec des relèves à trois tours:6
observateurs par cloche se relayant par
deux toutes les deux heures.L’aviation italienne survole la cime du Diable,la
Cime du Palu,le 12 juin Les
premiers coups de feu éclatent,
prés d’Isola.l’artillerie du XVème Corps tire les premiers obus à la
Gordolasque à 21 heures.La DCA ouvre le feu ,vers 23 heures,sur trois
incursions d’escadrilles le long du littoral où ,sans préavis,les autorités
militaires françaises font couler les barques de pêches de Golf Juans. 13 juin Au lever du jour, deux groupes de la SES
du 75ème BAF sont envoyés en reconnaissance défensive (sans grenade et fusils
non approvisionné) à la cime du Diable par un temps trés clair,ce qui permet
aux défenseurs italiens de les apercevoir de loin,de stopper les premiers
Eclaireurs skieurs à la borne frontière et d’exiger que le lieutenant Vaglio
viennent discuter avec le “tenente” Binazzi.Les deux officiers vont parler
longuement sur la plateforme sommitale,dos à dos afins que les “chemises
noires” stationnant dans le vallon du Diables ne se rendent compte de rien: B- “Est ce que vous savez que nous
sommes en guerre depuis 3 jours? ”V- “Oui! pourquoi n’avez pas tiré? “B-” Parce que cela me faisait mal au
coeur, si on vous aurait descendu comme des lapins à la foire De plus, nous
n’avons pas encore reçu l’odre de tiré en territoire français” Dés son retour au col de Raus, le
lieutenant Vaglio téléphone au Au-dessus du Boréon,le Piagu est évacué
par la SES du 94ème Sur le littoral,entre 11 heures et midi,l’aéronotica militare 4 de ces 5 membres d’équipage sont tués: “Les avions volaient parallèlement au
rivage et semblaient venir sur nous.très vite, ce fut le sifflement des
première bombes,puis leurs explosions.D’immenses gerbes d’eau jaillirent de la
mer,le long du rivage bordant la gare.Ce fut la ruée vers la tranchée ,car un
avion de chasse français qui attaquait les bombardiers.Des traînées blanches
profilaient le bord de fuite de ces ailes et nous entendions nettement le tac
tac tac des mitrailleuses.C’était notre unique défenseur.Il n’y avait pas de
DCA .Puis le bruit des avions s’estompa,le calme revint la sirène annonça la
fin de l’alerte”. Un peu plus tard
l’aérodrome De Cannes Mandelieu reçois 15 bombes sans grand dommages. 14 juin Au lever du jour,le 3ème groupe de la
SES du 75ème BAF reçoit l’ordre de monter au Capelet supérieur afin de voir
s’il est occupé par l’ennei et,dans la négative,de s’y instraller confiant dans
la promesse,faite quelques semaine plus tôt par le “tenente” Sansoni,du 38ème
RI,de tirer une rafale en l’air avant d’ouvrir le feusur son adversaire,le
sergent chef Tschann accompli le parcours sans grande inquiètude: “Par
prudence,en arrivant prés du sommet,j’ai poster mon FM pour nous couvrir
pendant que mousqueton dans le sac,nous faisions les dernières approches,assez
accrobatiques,jusqu’au sommet. A 5 mètres du sommet,nous avons vu le lieutenant
Sansoni et ses hommes se dresser,nous tenir en joue et nous crier de nous
rendre.J’étais tellement furieux que je lui est criés à mon tour que si c’était
cela le “début de la guerre en gentleman” qu’il avait promis ,ce n’était pas
beau!après quelques invectives des sous produits des héros d’Homère,l’un de ses
homme s’est énervé et m’a envoyé une grenade;j’étais tellement prés qu’elle m’a
rebondi sur l’épaule est a éclaté dans un trou de rocher sans faire grand
ma,mais cette grenade m’a bien aidé car le lieutenant Sansonim’a alors laché à
bout portant une rafale de mitrailletteet , du fait que j’avais fait un
mouvement pour éviter la grenade,ses balles ont traversé tout mon sac à dos
sans me faire de mal.Nous avons alors bondi jusqu’au rocher les plus proches et
avons deversé sur les italiens tous se que nous avions comme grenades”. Le brouillard
aidant, les Eclaireurs skieurs peuvent décrocher mais l’un d’entre eux s’égare
et est capturé,tandis qu’une mitrailleuse installée sur le mont Macruère fauche
3 hommes Autour du FM ,l’Alpin Rigot étant le premier tué français du front des
Alpes. Dans le Mentonnais, à l’aube,aprés une préparation d’artillerie,c’est
la première attaque transalpine sur les postes avancésdes Grammondo ,de Colla
Baissa, de Fascia Fonda de Castellar viel,du Berceau,de plan de Lion etde la
Colle/le petit groupe de la SES du 49ème BCA (1 caporal 4 hommes) occupant le
sommet du Grammondo est capturé à l’issue d’un combat à la grenade où les
assaillants perdent un tué.ailleurs, les SES parviennent à se
retirer,permettant à l’artillerie de la PR d’ouvrir le feu,tuant deux
officierset 6 miliciens du 34ème Bataillons de Chemises Noires, 1 officier et
13 hommes du 89ème RI.Le terrain perdu est réoccupé vers 19 heures par les SES
qui parviennent à déloger à la grenade les derniers assaillants regroupés
autour du roc d’orméa et des ruines de Castellar Veil. Au pont st Loiuis, les défenseurs de
l’avant poste signalent à l’ouvrage du Cap Martin l’installation d’armes
automatiques dans le bâtiment de la douane italienne,sollicitant un tir de
destruction,mais le canon du bloc de barrage ne peut intervenir
efficacement,compte tenu de l’ouverture limitée de la casemate qui ne permert
pas de tirer au delà du pont frontalier. 15 juin Dans la Roya,les Italiens,épaulés par les batteries de l’Arpeta,de
la Testa d’Alpe,du Balcone di Marta,du Monte Commune,commence l’occupation du
saillant de Saorge défendu par le détachement retardateur (SES 24 ème et 62 ème
BCA),parvenant à s’emparer de la cime de Campbellet du sommet de Larze,tout en
progressant plus au sud (grange de Zuaine,Monte Ainé) au détriment des SES du
85ème BAF et du 65ème BCA.L’ouvrage du Monte Grosso tire en conséquence,ses
premiers obus à 9 heures,détruisant un groupe de mortiers autour de la Bergerie
d’Anan. L’activité
aérienne transalpine se manifeste à nouveau: 6 chasseurs et 3 bombardiers
survolent le Cap Martin,l’un deux mitraillé par la DCA de la Croupière,est
sérieusement endommagé;d’autre avions,24 chasseurs,après avoir survolé le
Valdeblore,vont attaquer le Cannet des Maures,perdant 5 appareils en mer au
retour ,les azuréens pouvant distinguer les aéronefs trés haut. 16 juin Deux escarmouches se produisent en
Hautes Tinée:à Vens ,où un lieutenant de la GAF est tué et au-dessus de
Douans,où la SES du 18ème BCA doit abandonner sa position inconfortable à mis
pente Dans la Roya,des combats intenses se
déroulent autour du Viaduc de Scarassoui tenu par la SES du 62ème BCA;la cote
1049 dominant la Giandola est occupée devant la SES du 104ème BCA tandis que
l’artillerie du XVème CA parvient à disperser les italiens ayant investi le
Mont Ainé ; l’ouvrage du Mont Grosso reçois son premier bombardement,sans
dommage. Dans le
Mentonnais,la SES du 9ème BCA repousse une attaque des Chemises noires,puis
s’installe sur la tête de Cuore, d’où elle ne
sera plus délogée jusqu’à l’armistice ; l’ouvrage du Cap Martin reçois des obus
fumigènes masquant l’observation et gênant la respiration de l’équipage :”il
faut de la surpression pour chasser les gaz;les ventilateurs tournent au
maximum” 17 juin Dans la haut
Tinée,reconnaissance italienne parvient au Pas de la Cavale, LA SES des 23 et
60ème BCA reçoivent des obus de mortiers depuis le Merlier etr Sistron,sans
dommage,puisque la première est protégée par un angle mort et que l’autre est
bien enterrée à Pra Soubeyran:” les tirs sont nourris et bien ajustés.on entend
les 149 passer sur nos têtes avec un curieux bruissement”. Dans le saillant de Saorge,la poussée italienne se poursuit avec
des succès divers:installations de mortiers sur le mont Agu mais arrêt de la
progression effectuée sur Castoet le Scarassoui( 1 officier et 6 hommes or de
combat) ,perte des granges de Zuaines (réoccupés par la SES du 85ème BAF) et
des granges d’Arrès;où la SES du 24ème BCA capture 35 hommes valides et 6
blessés du 39ème RI. Dans le Mentonnais,plusieurs tentatives
de bluffe ont lieu,dans l’aprés midi,au sujet d’un prétendu cessez le feu
ordonné par le maréchal Pétain.La manoeuvre réussit partiellement au pontst
Louis:un colonnel,escorté par d’autres officiers arborant le drapeau
blanc,exige de discuter avec le commandant du secteur; l’adjudant chef
commandant l’avant poste impressionné par le grade et l’assurance de sont
interlocuteur ,le laisse pénétrrer dans ledispositif français en compagnie de
deux alpins de la garnison et averti le sous secteur des corniches,les ordrent
arrivent formels:” pas de pourparlers, reconduisez les à la frontière” c’est
le commandant de la SES du 96ème BAF descendu de la Colle,qui intercepte le
colonel du 89ème RI et lui signifie le refus des autorités françaises:”petit
incident mais significatif et qui a permis au moins une reconnaissance des
abords de l’ouvrage et de l’état de praticabilité aux chars de la destruction
effectuée à l’entrée de Garavan.Il en a d’ailleurs été conclu que le passage
n’était pas franchissable”.l’adjudant chef est relevé de son commandement pour
fautes grave et déféré devant le Tribunal Militaire,mais il ne sera pas jugé.Il
sera remplacé le soir même par le sous lieutenant charle Gros De ce fait, nous
à confié le sous lieutenant Guillevic reçoit l’ordre d’envoyer un officier commander
l’avant poste.Il me désigne et je fait mon paquetage ;mais au dernier moment il
me dit qu’il a trop besoin des transmissions et c’est finalement le sous
lieutenant Gros ,chef de section mitrailleuses à la 2ème Compagnie,qu’il envoie
se couvrir de gloire!” Prévenu à 21 heures ,alors qu’il se trouve prés des
blockhaus de Vesqui qu’il commande,il met rapidement en ordre ses bagage les
confie à un camarade,salue ses cadres et hommes de troupe et file au Cap Martin
aussi léger que possible”je crois que j’avais emporté deux mouchoirs et une
paires de chaussettes” avouera t-il a ses camarades.après avoir pris les
consignes il gagne à pied Pont St louis ,”entre dans l’ouvrage avec des ruses
de sioux “ dit il et sy enferme.Nous sommes alors le 18 à 3 heures du matin. Chose plus
grave,le groupe de chasse III/6, stationnant dans le Var,est replié sur
Perpignan,ce qui signifie que le XVème Corps n’aura plus de couverture
aérienne. 18 juin Journée de calme relatif,seulement marqué par un échange
d’artillerie à l’Authion et par le mitraillage du Fort Carré et de l’anse st
Roch, à Antibes par des avions italiens. Le 33ème bataillon de Chemise Noires et
ramené du Mont Forquin à Vintimille en prévision d’une attaque sur Menton. Les officiers du XV ème Corps
s’emploient à convaincre leurs hommes de la nécessité de poursuivre le combat
alors que l’armistice a été demandé à l’ Allemagne et que la capitale est
occupée depuis 5 jours “les soldats ne comprennent pas que l’on ait livré Paris
alors qu’on va tenir le Baus de la Frema”. 19 juin Dans le Valdeblore,demi compagnie du
bataillon “Val Ellero” tente d’enlever,à 9 heures ,le poste du Baus de la Frema
tenus par la SES du III/112ème RIA: le FM s’étant enrayé rapidement ,le
lieutenant Bassompierre ,commandant l’ouvrage de Conchetas,extrait une
mitrailleuse de sa casemate et parviens d’interrompre la progression adverse,4
alpini étant mis hors de combat,le poste est ensuite bombardé par la batterie
du Col de Salèse,mais la moitié des obus n’explose pas. Un peu plus à l’est ,la
SES du 98ème BCA met en fuite une reconnaissance dans le ravin du
Vernet,abandonnant cannes et couvertures. Plan caval, la
Forca,la redoute des 3 communes et l’Ortighea sont violemment bombardé,mais un
tiers des obus n’explosent pas;un observateur de la division”Ravenna” estimant
que “l’Authion n’est qu’épousseté parles mortiers” Dans la Roya,la
SES du 65ème BAF repousse une nouvelle tentative sur Casto,mais subit le
bombardement d’une batterie installée sur le Mont Simonasso. 20 juin Les intentions belliqueuses des
italiens s’accentuent sur tous le front des Alpes Maritimes. À l’extrême nord du dispositif ,une
forte reconnaissance débouche au col du Fer et occupe les maisons forestières
de Tortisse avant d’être repoussée par la SES du II/299ème RIA et les tirs de
l’ouvrage de Restefond;la version italienne est un peu différente:”un
lieutenant et 13 hommes partent à l’assaut de la cime de Tortisse ,au-dessus des lacs de
Vens.Elles était bien fortifiée et on aurait pu être tués par les
français,après avoir tiré plusieurs rafales abandonnèrent le fortin,nous
laissant les patates et les saucisses qui cuisaient sur une poêle;les attaques
de la divisions “Livorno” sur isola échouent devant la riposte des SES des 23
et 60ème BCA,épaulés par l’artillerie tirant dans le vallon du Chastillon. Dans la Haute
Vésubie,les SES doivent êtres repliés en raison de leur extrême fatigue sur
camp Kellermann (98ème BCA,le pont Maissa 94ème BAF,le chemin de Ste Marthe
II/112ème RIA,ce qui permet aux italiens d’occuper le Piagu et de descendre
dans le vallon du Boréon. A l’Authion,la baisse St Véran,la Cime
et le Col de Raus sont bombardés,mais aucune attaque ne peut déboucher du
Capelet supérieur au Scandail,devant la précision des tirs de l’artillerie de
position.Les défenseurs de la cime De Raus bluffent leur vis à vis “Notre prisonnier avait été magnifique:
il avait raconté au italiens que nous étions nombreux et surtout,qu’il y avait
des sénégalais coupeurs d’oreilles.De notre côté,nous avions fait beaucoup de
comédie:emplacements nombreux de FM d’où nous tirions 2 ou 3 rafales pour
envoyer l’arme à un emplacement voisins qui tirait aussitôt.La cime
semblait tirer de tous les côtés
avec des dizaines d’armes alors qu’il n’y en avait que deux.Dans un angle que
nous savions vu par les italiens,nous défilions comme à l’opéra à la queue le
leu leu,en en revenant accroupis et prenant la suite,de sorte qu’il pensaient
voir monter une centaine de soldats alors que nous étions seulement une
vingtaine”. Dans la Roya
,les SES des 7ème BCP et 104ème BCA doivent reculer pied à pied jusqu’à la
rivière sous la poussée d’élément de la Division “Modena” qui sont contenus par
l’artillerie depuis la cote 1007jusqu’aux granges de Vézaire. Dans le Mentonnais ,l’ouvrage du Cap
Martin subit un bombardement sans réglage de la part du train armé n°2 ,qui n’a
pas été repéré,puis un bombardement aérien: “On aurait cru que la montagne
vibrait mais ce qui gênait le plus c’était la fumer ,une fumée ¨âcre qui piquer
les yeux.On avait bien un système d’évacuation, mais comme l’air extérieur été
saturé parla fumée des obus italiens qui explosaient,ça n’arrangeait pas les
choses.Un canonnier courait dans sa casemate en criant/ “je suis aveugle! je
suis aveugle!” Il était seulement aveuglé,mais la sensation était si forte
qu’il croyait bien avoir perdu définitivement la vue”. Le I/90ème RI débouche de la baise St Paul,refoulant les avant
gardes françaises sur le point d’appui de la Colle,mais échouant devant le tir
continu,3 heures durant,de l’artillerie du sous secteur des Corniches.L’avant
poste du pont st Louis est attaqué,de flanc et par en haut,à la grenade par des
élément infiltrés.Un projet de débarquement à Garavan et au Cap Martin est
conçu par le 15ème Corpo d’armata 200 volontaires se présente au seul 33ème
bataillon de Chemises noires,54 sont sélectionnés. Dans la soirée
,le commandant du XVème Corps prépare un dispositif de dernier carré afin de
faire face à une éventuelle arrivée des troupes allemandes par Digne et Toulon:le
quadrilatère défini englobe le SFAM,longeant le Var et La Tinée jusqu’au fort
de Rimplas. 21 juin Les fantassins de la division
“Livorno” essaie de déboucher de Colla longa afin d’occuper Douans et le
Bourguet: la SES du 18ème BCA règle par l’intermédiaire d’un lieutenant
observateur détaché auprès d’elle,les tirs des 155 stationnés à Beuil
Valberg,provoquant des pertes et le reflux des assaillants. Au-dessus du
Valdeblore ,la SES du II/55ème RIA fait 3 prisonniers aux dépens du bataillon
“Val Ellero” au Cluot de Malamet. Dans le Boréon,la SES du 98ème BCA
capture un soldat du bataillon “Val Adige” tandis qu’au dessus de Berthemont la
202ème Compagnie du Bataillon “Val Arroscia” descendant de la la croix de
Ferisson,tombe dans une ambuscade tendue à las Crottas par la SES du I/112ème
RIA: 37 Alpini ,dont un officier blessé,sont capturé;un peu plus à l’est
échoue, dans la Gordolasque un coup de main contre le pont du Roy tenu par la
SES du 89ème BCA Dans la Roya,la
SES du 65ème BCA,épuisée regagne Turini est relevée par une section du 104ème
BCA. Dans le Mentonnais, c’est l’accalmie:le
Cap Martin est brêvement bombardé tandis que la SES du 96ème BAF capture 2
fantassins transalpins aux granges st Paul et récupère du matériel. Mussolini est informé dans la soirée,de
la teneur des négociations à Rothondes avec les Allemands : apprenant qu’il ne
pourra occuper que le seul terrain conquis par ses troupes,il donne un ordre générale
pour le lendemain. 22 juin Dans la Tinée, le hameau de Valabre est violemment bombardé et subit
d’importants dégâts;l’artillerie française riposte en tirant sur la bergerie de
Colla Longa,autour de laquelle sont installées plusieurs compagnies d’italiens
nes:“De mon observatoire,à la jumelle,je voyais le résultat:tôles et matériel
projeté en l’air, soldats se débandant en abandonnant leurs préparatif
culinaires.” lieutenant Delay Dans le secteur
Vésubien, les “Alpini” poursuivent leur incursions dans le Boréon jusqu’aux
lisières de St Martin ,dans le vallon de la Madone de Fenestre où ils sont
repoussés à deux reprises et dans la Gordolasque où ils contournent l’obstacle
du pont du Roy en descendant du Capelet Inferieur sur la Crête des terres rouges.
Dans le Roya, un bataillon de la
division “Ravenna” parvient à occuper Fontan dans la soirée , mais le
détachement retardateur tient la sortie sud du village. Devant Breil,les
SESdes 85ème BAF et 5ème BCP sont refoulées à l’ouest de la Roya,mais l’artillerie
fait place nette entre la tour Grivella et les granges de Vézaire.l’activité de
l’ouvrage du Monte Grosso lui vaut de recevoir des centaines d’obus de tout
alibre qui ne parviennent pas réduire au silence sa tourelle de 75 dont le tir
est trés efficace: “une batterie hippomobile italienneest aperçue par une SES
alors ‘elle s’aventure imprudemment dns la région de Sospel;l’observation est
transmise au Monte Grosso qui attendqu’elle parvienne à un point de pasage
obligé n’offrant aucune possibilité d’esquive: la tourelle de 75 monte en
Batterie et tire une salve de 30 coups/lorsque la fumée se dissipe plus de
trace de batterie” La liaison radio
entre la SES et l’ouvrage du Monte Grosso est remarquable,ainsi que le prouve
cette interception d’un message transmis à ses supérieurs par un officier
transalpin décontenancé: “dés que nous avançons,le fort,même quand i est dans
le brouillard qui l’empêche de nous voire,tire sur nous et nous empêche
d’avancer.Nous comprenons pas comment il peut opérés ainsi”. Un incident dramatique survient
toutefois au fort du barbonnet où à la suite de tir répétés un des tubes de 75
explose,tuant 2 servants et en blessants 3 autres,rendant le bloc inutilisable:
“L’explosion traumatise les défenseurs parce qu’ils avaient l’impression d’être
en sécurité derrière le béton et parce que les deux victimes sont
déchiquetées;l’atmosphère est pestilentielles avec les cadavres,les odeurs de
poudre et de souffre,le manque d’aération” brigadier Blancard. Ce sera le seul accident survenu pendant
la campagne de juin 1940 sur le front des Alpes-Maritimes,provoqué par le
maintien d’un obus dans la culasse rendue brûlante par une centaine de coups
tirés en quelques minutes. Dans le Mentonnais, de 9 heures 30 à 10
heures 30, 216 Canons transalpins déclenchent une préparation d’artillerie
sévère(de l’aveu même des officiers italiens) insuffisante à neutraliser les
avants postes.Celui du pont St Louis,voyant s’enrayer sa mitrailleuse,en est
réduit à tirer au canon de 37 sur les fantassins qui tentent de l’investir.Le
col des Banquettes,le mont Ours et le mont Agel sont attaqués par 16
bombardiers sans grand résultat mais trois d’entre eux,sans doute à la
recherche d’un objectif pour y déverser leur reliquats de Bombes,survolent
Berre les Alpes:les pendules du village s’arrêtes à 10 heures23 sous l’effet des
explosions qui dévastent plusieurs champs et maisons tuant une femme et
blessants deux autres habitants,peut être victimes d’une ereur
d’appréciation,l’état major de la 65ème DI étant installé sur la colline de
Levens. Quand au train armé n°2 ,il sort du
tunnel de la Mortola et tir sans opposition 230 obus sur le fort du Cap Martin
jusqu’à ce qu’il soit encadré par le tir de réglage d’un adversaire invisible
(le fort du mont Agel),incitant le lieutenant de vaisseau Ingrao à retourner à
l’abri dans le tunnel mais le général Gambara,commandant le 15ème Corpo
d’armata ,lui intime l’ordre de reprendre ses tirs afin de preserver les
chances d’un débarquement éventuel dans la soirée: avant que les vérins de
stabilité aient pu être fixés,une salve encadre le train et 3 obus le frappent
de plein fouet, le mettant hors combat,tuant l’officier et 5 marins et en
blessant 3 autres. Mettant à profis le brouillard et les
orages,les soldats des divisions” Cosseria et”Modena” occupent les granges St
Paul,plan du Lion, le Berceau,Castellar viel,Fascia Fonda.Les défenseurs des
granges St Paul, aprés avoir erré sous les tirs croisés ,sont capturés à
l’hopital Barriquand;ceux de Fascia Fonda,surpris dans le brouillard,sont
aéantis 5 alpins du 76ème BAF sont tués,un autre est capturé tandis que 2
blessés et 4 indemne parviennent à se replier avec difficulté sur la chapelle
St Bernard. Le point d’appui de la Colle perd ses deux hommes de
ravitaillement,tués dans les vignes,mais il oppose une résistance acharnée,
tirant 20000 cartouches et lançant 500 grenades sur les assaillants.Il en et de
même dans le secteur du Razet où les SES du 76ème BAF et du 49ème BCA livrent
des combats retardateurs jusqu’à l’épuisement complet de leurs munitions,avant
de se replier dans la soirée sur le fort du Castillon.les ouvrages d’avant
postes de Scuvions et Pierre pointue subissent des assauts en règles de la
division “Modena” un défenseur du premier cité étant mortellement blessé et les
deux observateurs du second étant capturés,les équipages devant s’enfermer et
solliciter les tirs de Barrage de Castillon:”enfermés dans l’ouvrage aprés un
tir de grenades offensives par les assaillants qui nous ont surpris dans le
brouillard,nous avons pu communiquer,grâce à la radio,avec le fort de Castillon
et demandé un tir d’artillerie qui a arrêté l’attaque ennemie pendant une bonne
partie de la nuits” Le
général Gambara invite le 89ème RI à poursuivre sa progression: “A tout prix
,ordre du gouvernement,poussez à fond et ,s’il est nécessaire,donnez l’assaut
avec tout le régiment Royal.Je répète qu’il faut avancer à tout prix,sans tenir
compte des sacrifices.” Les Eclaireurs-motocyclistes évacuent
Garavan devant la recrudescence des infiltrations tandisque l’artillerie du
SFAM bloque les I et III/90 ème RI dans le tunnel et les cavernes des Balzi
Rossi.À la tombée de la nuit,le projet de débarquement de 100 hommes à Garavan
et des 900 hommes au Cap Martin prend Corps:la flottille de transport quitte la
côte ligure mais la grosse mer ,des moteurs trop bruyant et l’apparition du
clair de lune font annuler l’opération vers 23 heures. 23 juin À l’extrême nord
du dispositif, le col des Fourches est bombardé au 149 ,puis attaqué par les
“Alpini” du bataillon “Bolzano”: “un grouillement
d’italiens dont les premiers éléments sont au bas de la pente du col des
Fourches,le vallon de Salso Moreno étant rempli et une colonne montant au pas
de la cavale. Le tir de 149 s’arrête et un feu nourri d’arme automatique se
concentre, sur l’ouvrage,alors que les premiers éléments commencent à gravir la
pente raide qui mène au col.Ces tirs ne sont pas dangereux,car allant de bas en
haut,avec un dénivelé de 5 à 600 mètres et un calibre (5,5) faible,les balles
arrivent en plongeant avec un bruit de moustiques” lieutenant Delecraz. Les assaillants
sont pris sous le feu croisé de l’ouvrage et d’une SES installé à Roubinos
Negros,puis sous le tir d’artillerie de Restefond.Le brouillard recouvre le
secteur pendant plusieurs heures jusqu’à ce que les Alpini agites des mouchoirs
blancs,dans le fond du vallon,entraînant la descente du médecin lieutenant
Duverne et leur reddition.La version italienne est légèrement différente/
“Situation désespérée du groupe pris sous les feux croisés.Face à lui,un
drapeau blanc apparait et s’approchent un officier,un médecin et quelques
“poilus” l’officier leur signale qu’il pourrait les exterminer mais ses hommes
ont pitié d’eux car ils pourraient être leur pères et pensent à leurs
parents.Qu’ils laissent leurs armes et leurs blessés et se replient général
Lombardi. Un sous-lieutenant et 16 hommes de la
141ème Compagnie du bataillon Bolzano se rendent avec le fanion de leur
unité,tandis qu’un cadavre reste sur le terrain: “A l’ouvrage,les prisonnier
qui n’ont dans leur musette qu’un plat de pied de mouton froid,se jettent
littéralement sur notre pain frais ,le café chaud,le sucre et le chocolat que
nous leur distribuons.Leur moral est bas!” lieutenant Delecraz Si les Alpini de la division “Pusteria” ont essuyé un échec dans
le Salso Moreno,les fantassin de la division “livorno” vont progresser
pratiquement jusqu’au lit de la Tinée,un bataillon du 34ème RI parvenant
jusqu’à Douans (où il est bloqué par les tir du 18èmeBCA installée au
Tolondet,au conflent du vallon de la Roya) tandis qu’un bataillon du 33ème RI
descend du Mont St Sauveur, menaçent isola,d’où le repli de la SES du 23ème
BCA: “Par radio,la pr m’annonce que nous sommes débordés par le vallon du
Chastillon et ordonne le repli.Il pleut sur un brouillard épais.Nos sacs sont
bouclés en peu de temps et nos provisions sont vites rassemblées:on n’a
pratiquement plus rien! On arrive à Isola dans le brouillard/deux groupes se
déploient et le 3ème va reconnaître le village;il est désert puisque les
italiens n’ont pas eu le temps de s’occuper.après une courte pause,on passe la
passerelle sur la Tinée où Ruby est venu nous accueillir.C’est sur la rive
droite que nous sommes mitraillés par des armes automatiques postées dans les
châtaigniers bordant isola à la sortie du goulet de Chastillon.Je pense qu’à
faire camoufler mes gars,ce qui est difficile,puisqu’on est sur une parois de
200 mètres de dénivelé comme des mouches sur un mur,mais nos FM crachent toute
en même temps arrosant les châtaignés.L’effet est subit.Les italiens se taisent
et nous laisse monter jusqu’à Pra Soubeyran où nous nous installons dans les
granges et leurs petites caves avant de préparer les emplacements de combats et
de guet” Lieutenant Portelatine.` Les deux lieutenants commandant les SES
des 23 et60ème BCA envoient de petits détachements munis de FM jusqu’à l’aplomb
du pont st Honorat avec pour mission de tirer en rafales en des points
échelonnés, ruse grossière qui réussit puisque les éclaireurs recevronts plus
que des tir d’artillerie. Dans la Gordolasque, le point d’appuis
d’Adrès est menacé par une attaque sur le pont de Lausa. Dans la
Roya,Fontan passe complètement à l’ennemi tandis que Saorge tient bon
(empêchant les unités de la division”Ravenna” e franchir le torrent du Cairos)
et que dans le secteur de Breil,les SES des 85ème BAF et 5ème BCP parvienne à
réocuper les positions perdues la veille. Dans le Mentonnais, c’est la journée décisive,marqué par la perte
de la “cité des citrons”.Les ouvrages de la corniche reçoivent des bombes
d’avions,lancées au jugé en raison du mauvais temps et le fort du Cap Martin
subit les coups des trains armés n°1 et 5 qui lui expédie 350 obus de fort
loin,donc avec peut d’efficacité.L’avant poste du pont st louis , encerclé et
privé de liaisons radiophonique aussi bien que téléphonique avec la PR poursuit
sa résistance et abat, à bout portant, 2 membres des corps franc de la division
“Cremona” exigeant sa rédition.Deux bataillons parviennent au Borrigo vers 18
heures,d’où l’abandon du point d’appui de la Colle,tandis que les avants poste
du Pilon et de la Colle et sont encerclés.Plusieurs compagnies du 90ème RIet du
33ème bataillon de Chemises Noires marchent sur l’embouchure du
Gorbio,déclenchant l’intervention de l’artillerie du sous secteur,qui leur
expédie un millier d’obus en une trentaines de minutes,les forçant à reculer
mais provoquant de nombreux dégâts dans les quartiers de Carnolès et de la
Madone.autour du Razet,les avants poste sont à nouveau abordés par l’ennemi
mais leurs équipages parviennent à effectuer des sorties permettant de
récupérer du matériel 4 FM à Scuvionb ou de faire des prisonniers à Pierre
Pointue:”Sous la conduite de l’adjudant chef Lanteri nous somme sortie de
l’ouvrage avec quelques grenades lancées sans véritables objectif et nous avons
ramené 9 soldats italiens abrités derrière un mur en béton,qui se sont rendu à
nos sommations, l’un d’eux été blessés et a été soigné par notre medecin
aspirant” sergent Bosio En arrière des
avants postes,le point d’appui de Castellar est évacué à minuit et se replie
sur la villa Tardieu,tandis qu’un bataillon du 4ème RTS est avancé à la Turbie
en prévision d’une éventuelle contre attaque.Quant au débarquement de corps
francs transalpins au Cap Martin,il est encore reporté à la nuit suivante. 24 juin De part et
d’autre de la Tinée, on assiste à un échange de tir continu entre le pont st
Honorat et le Tolondet,les assaillants étant contenus au delà de la rive gauche
mais les défenseurs perdant un Eclaireur du 23ème BCA,frappé de plein fouet par
un obus. Dans la Gordolasque les bataillons “Val
Arroscia et Val Venosta attaquent ,à 25 contre 1 le point d’appui des Adrés
défende l’accés à Belvédère: Les ouvrages de Flaut et Gordolon interviennent
pour stoppé l’avance ennemie,au grand soulagement des Eclaireurs de la SES du
89ème BCA. A l’Authion ,l’artillerie française
bombarde massivement les positions du 38ème RI afin de descendre sur le col de
Raus et de progresser sur le plateau de la Ceva. Dans le Mentonnais, 4 bataillons
avancent à nouveau en direction du Gorbio sous un déluge d’obus tandis que les
avant postes tandis que les avants postes tirent sporadiquement des rafales
d’armes automatiques,en pleins brouillard,bien que le secteur du mont Razet
soit plus calmes qu’au cours des deux jours précédents en raison de
l’épuisement de la division “Modena” qui confine à la démoralisation,ainsi que
l’attestent les sources militaires italiennes: “ la Modena”n’avance pas malgré
la relève de ses unités,ce qui favorise un relâchement du moral des hommes de
la 2ème ligne (...) l’acharnement particulier démontré par l’ennemi dans le
secteur du 15ème Corpo d’Armata avait mis à très rude épreuve l’esprit offensif
et l’habileté manoeuvrière de nos troupes,les exposant à des pertes sensibles”
Giorgio Bocca parlant “d’événement digne de l’Armée de Brancaleone”. Le commandement
du XVème Corps fait avancer une compagnie du 4ème RTS et des chars FT17 jusqu’à
Ricard ,derrière le Cap Martin,pour préparer une contre attaque au delà du
Gorbio qui n’aura pas lieu (au grand dam des SES qui ont eu le temps de
récupérer leur forces) puisque l’armistice franco italien de Villa Incisa fixe
le cessez le feu à minuit 35. Les pièces longues du Mont Agel n’en
incendient pas moin la gare de Vintimille en fin de journée tandique le point
d’appui de Castellar est réoccupé dans le courant de la nuit.L’annonce de
l’armistice est diversement accueillie:soulagement des garnisons d’avant postes
encerclés ou au contacte avec l’ennemi:”elle nous a surpris et soulagés car
nous avions l’impression d’être abandonnés, malré notre relative sécurité sous
le béton”:sergent Bosio amertume des équipages de Castillon”nous nous arrêtons
de tirer avec beaucoup de peines” MDL Moraglia-Dubasque,du Cap Martin:”déception
et amertume pour les moins jeunes,espoir et esprit de revanche pour ce qui
croyaient en la France” MDL Ratto. Ou du Monte Grosso: “les hommes étaient
terriblement montés :ils voulaient faire sauter les pièces et partir à fond
conte les Italiens”.Le capitaine adjudant major du 102ème BCA souhaite gagner
Londres afin de poursuivre le combat contre l’Axe Rome Berlin ,sentiment que ne
partage pas son chef de Corps “cagoulard” libéré de la santé quelque mois au
paravent.Quant à Jean Bassompierre,l’homme politique reprend le dessus sur le
combattant valeureux: “le régime s’écroule dans le sang (...) la IIIème
République s’écroulait disait il et il s’en réjouissait,en bon fasciste qu’il
était ,fasciste chouan” 25 juin 1940 Entre minuit et 2 heures,les duelles
d’artilleries prennent fin du Cap Martin au col de Restefond,remplacés par un
silence auquel les combattants n’étaient plus accoutumés, ainsi que le relate
le commandant du poste du Baus de la Frema: “La canonnade avait cessé vers 2
heures du matin.Pendant 10 jours,les montagnes c’étaient renvoyé par dessus
leurs têtes ce gros ballon gonflé de bruit (...)ç’avait été une monstrueuse
symphonie où les coups sourds et réguliers des 155 longs tiraient en direction de la Madone de
Fenestre, s’étaient mêlés aux chuintements des obus italiens qui ricochaient
sur les rochers et,dans les deux derniers jours, au bruit lointain d’un
bombardement du côté de Nice.Et l’orage, pour que la fête soit complète, il y
avait eu l’orage qui avait noyé toute la forêt,enfouissant les hommes dans la
terre détrempée,illuminant par en dessous la canonnade de bronze des
mélèzes,avec le crac vertical des éclaires déchirant cette nappe d’obus, ce
plafond bas qui allait,bon dieu!leur tomber dessus. Et brusquement tout s’étais-tu..Les
derniers obus italiens étaient tombés plus d’une heure après l’heure officielle
du cessez-le-feu”. La matinée, devant théoriquement être
utilisé à la délimitation de la ligne d’armistice,est émaillée d’incidents
parfois sanglants,en Haute tinée, à l’Authion , Pierre Pointue et Menton. A 4 heures 30,couvert part des tirs de
mortier et d’armes automatiques,un bataillon du 34ème RI franchit la Tinée et
s’empare du Tolondet, en violation de l’ Armistice : “ouvrant portes et
fenêtres des grange,ils jetèrent des grenades, faisant plusieurs blessés bien
que le foin atténuât le souffle des grenades” lieutenant Jouglard. Un
éclaireurs du 18ème BCA est mortellement blessé par un éclat d’obus qui lui
sectionne la moelle épinière:il est évacué sur un mulet,par le col de Pal,au
prix de vaines et terrible souffrances tandis que l’artillerie française
reprend ses tirs. des émissaires munis de drapeaux blancs sont envoyés de St
Etienne de Tinée et d’Isola dans le but d’obtenir le cessez le feu ,les
italiens ne consentant à repasser la rivière qu’en début d’aprés midi,avant de
rendre les honneurs au petit groupe squi les a tenus en échec. Aisola,les lieutenants Ruby et
Portelatine descendent du plateau de Louch pour négocier avec les officiers
italien le tracé de la ligne d’armisice: “Ils veulent occuper le village.Nous
nous y opposons formellement en menacent même de reprendre les hostilités.Ils
cèdent et resteront das l’angle nor est délimité par la Tinée et le Chastillon
sous des tentes”.Lieutenant Portelatine. Le tracé défini
avec le “commandante” Alessi et le “capitano” d’Angelo du 33ème RI passe par le
Balcon de Cuson,le Mont Palestre et le Vallon de Sas, la route restant libre
entre le pont St Honorat et Isola. A l’Authion, le
38ème RI essaie d’intimider à trois reprises les Eclaireurs du 75ème BAF afin
d’occuper la position statégique du col de Raus: “Le lieutenant italien et sa compagnie
descendent du Capelet prétendent occuper le col de Raus.Je lui réponds que ses
hommes n’y étaient pas pour le moment de l’armistice et qu’il n’en était pas
question.Comme il insistait j’ai téléphoné devant lui à la batterie de Camp
D’Argent en demandant un tir sur le col,il a compris et s’est retiré le
lendemain matin arrive de arrive un capitaine et deux compagnie:même résultat
.Enfin ,il est arrivée un colonel en grand apparat ,avec toute une mise en
scène de mitrilleuse et de FM en batterie sur nous je lui est répété que ces
hommes n’était pas au col au moment de l’armistice.très civilement il m’est
demandé d’envoyer notre colonel pour le lendemain matin s’entendrait avec lui
sergent chef Tshann. “Le colonnennllo
capito et le commendant Pauchard s’entendront effectivement le 28 juin au col
de Raus. A Pierre
pointue, l’équipage du fortin est capturé de façon déloyale: “Nous sommes sortis pour explorer les
abords de l’ouvrage,il y avait de nombreux morts à l’extérieur des Barbelés
mais nous n’avons vu aucun blessé.Le poste était occupé à des besogne diverses
(faire sécher nos affaires,préparé le repas,discuter de notre situation),aucune
sentinelle en place,c’est alors que nous avons vu arriver un drapeau de la
croix rouge en tête d’une petite colonne sous le commandement d’ un officier
qui dés le premier instant,nous fit savoir qu’il venait recueillir leur morts
puis,quand il s’aperçut que la défense du poste était désorganisée,nous a
demadé si nous étions au courant des conditions d’armistice.sur notre aveu
d’ignorance,il donna l’ordre à ses hommes de pénétrer dans l’avant poste,puis
il nous fit conduire,l’adjudant chef et moi mêmeà un petit poste de
commendement italien sur la crête où un officier nous a interrogé sur
l’armement et l’effectif de l’ouvrage parce qu’il ne pouvait pas s’expliquer
les nombreuses pertes qu’il avait subies. Nous avons eu
l’impression eu l’impression que cet officier n’avait pas approuvé l’initiative
d’occupé l’ouvrage.Quand nous sommes revenus au poste, une délégation
d’officiers français était sur place et les pour parlers avec les officiers
italiens ont mis les choses au point et exige le retrait”. dans
l’agglomération mentonnaise, la
SES et des éléments du 4ème RTS délimitent,au lever du jour,la frontière
d’armistice,jalonnant de fanions le cours inférieur du Gorbio, les crêtes du
sanatorium et de l’Annonciade: “les italiens n’admettent pas d’avoir en face
d’eux des sénégalais et pour éviter tous incident, le commandant du sous
secteur les retire” lieutenant Deverdun Au pont st louis,la petite
garnison,privée de nouvelles et de consignes depuis le soir du 22 juin,n’entend
pas se laisser berner comme le 17 juin et tire à plusieurs reprise sur les
soldats italiens qui essaient de retirer la barrière commandant le trafic, même lorsqu’ils s’approches avec des
drapeaux blancs,faisant 2 tués et 7 blessés,jusqu’à ce que deux officiers du
SFAM, venus s’enquérir du sort de la garnison ,certifie la véracité du cessez
le feu et autorise le passage des brancardiers transalpins,à la condition que
les 7 Alpins de forteresse puissent regagner la zone libre”Au nord ,débouchant du col du
Razet et de colla bassa,ils Encerclent l’avant poste de la pierre
pointue,exigeant la reddition de l’équipage et ne regagnant leurs positions
initiales que devant l’énergique intervention d’un officier de l’ouvrage de
Castillon aprés de longues palabre.Le général Montagne écrit à ce sujet “c’est
seulement aprés l’armistice,sur le terrain de la commission de Turin,que les
ouvrages de la pierre pointue et du pilon ont pu être pris.l’insistance
même,qui à fini par obtenir cette occupation a posteriori est le témoignage le
plus formel du souvenir que leur héroïque résistance et leur victorieuse
défense inspirait à ceux qu’elles avaient décimés. Sur le littoral provenant du vieux
Menton ,des compagnies entières se déploient vers l’annonciade,atteignant le
Gorbio et manifeste l’intention de pousser à travers le Cap Martin,.Aussitôt le
général Magnien commandant le SFAM fait pousser le 4°RTS ,en réserve au
vistaero,qui va border le torrent et se porter jusqu’au hameau des
Cabrolles.L’incident fut régler citons de nouveau le général Montagne “cette
frontière fut en réalité très favorable en réalité par rapport à leur situation
au 25 juin à 0h35 L’avant poste du
pont st louis ne mis fin à sa résistance que le 25 juin à 9 heures du matin
après que deux officiers de l’état major du sous secteur corniches et du Cap
Martin ,les Capitaines Girardet et Paris eurent remis au sous lieutenant Gros
commandant l’ouvrage; l’ordre écrit du cessez le feu.L’équipage enfermé depuis
le 14 juin ne quittera la casemate qu’a 19 heures,relevé par un équipage de 9
hommes suivant l’accord avec le commandement italien. Les vaillants
défenseurs de l’avant poste reçurent les honneurs de la guerre et en colonne par
deux,précédés de leur chef et escortés par une section de l’Armée italienne ils
défilèrent au milieu des troupes occupant menton jusqu’au pont de l’union
délimitant la ligne d’armistice. Les six avants postes qui
s’échelonneraient du pont st louis à la baisse de Scuvion ne furent évacué que
le 27 juin ,les équipages emportant armes munition et les clefs des ouvrages.
Valdeblore,les îles de Lérins et Mougins
commandant du 75ème BAF,lui signalant qu’il ne faut plus
répéter ce genre d’opérations.Sommé de venir répéter ces propos
devant les autres officiers français du bataillon, il descend à
Plan caval où il est menacé du Conseille de guerre aprés qu’il est ait taxé
d’incompétence son supérieur.La mission du 3ème groupe pour le
capelet supérieur est maintenue pour le lendemain.
BAF,pressée par l’adversaire,l’artillerie intervient et permet
la reconquête du sommet Vésubien.au cours de laquelle tombe un
sous officier transalpin,le premier tué sur le front des Alpes.
bombarde la gare de la Bocca,où s’embarquent les derniers
éléments de la 2ème DIC,puis le Cap Croisette,le Golf juan et le
fort carré,occasionnant peu de dégâts et ne fesant pas de
victimes parmi les militaires,mais provoquant la mort de 2
cannois et la blessure de 10 autres civiles. Au cours de ce
raid,un bombardier italien etst abattu par un Dewoitine 520,