Longueur de l'arme: |
240 mm |
Longueur du canon: |
117 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
145 mm |
Hauteur: |
170 mm |
Poids à vide: |
0,840 kg |
Poids chargé: |
0,915 kg |
Contenance du magasin: |
6 cartouches |
Calibre: |
8 mm |
Munitions: |
8x27 R |
Cartouches utilisées: |
mle 1892 à balle ordinaire (balle de 7,9 g en plomb chemisée de cuivre, charge de 0,73 g de poudre noire spéciale) |
mle 1892 de tir à blanc (cartouche à fausse balle creuse en papier, charge de 0,65 g de poudre noire spéciale) |
|
Rayures: |
4 à gauche au pas de 240 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
218 m/s |
Energie initiale (Eo): |
19 kgm |
Cadence de tir: |
/ |
Vitesse pratique de tir: |
12 coups/min |
Portée pratique: |
25 m |
Portée maxi: |
/ |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
II) Caractéristiques générales:
Classification: |
arme de poing |
Subdivision: |
revolver |
Utilisation: |
combat rapproché |
Canon: |
rayé, chambre pour étui cylindrique |
Système moteur: |
arme non automatique, tir en double effet |
Système de fermeture: |
calage au départ du coup (barillet fixe) |
Alimentation: |
chargement simple par barillet |
magasin mobile, mu par le tireur |
|
Système de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système de percussion: |
percussion circulaire, percuteur articulé solidaire de la masse percutante |
Extraction: |
manuelle, par tige actionnée par le tireur |
Ejection: |
manuelle, par tige actionnée par le tireur |
Sécurités: |
par cran de demi-armé |
Sûretés: |
automatique: rebondissement du chien |
non automatique: débrayage du chien à l'ouverture de la portière de chargement |
|
Appareils de pointage: |
cran de mire usiné dans la carcasse et guidon à grain d'orge sur embase |
Accessoires à la puissance de feu: |
mécanisme accessible par la plaque de recouvrement |
Marquages: |
carcasse marquée au n° de l'arme |
Finition: |
bronzée sauf chien, détente et portière de chargement passés au jaune |
Fabricants: |
entièrement faite par la MAS de 1892 à 1927 |
Exemplaires fabriqués: |
de 200 000 à 330 000 environ suivant les sources |
Période d'utilisation: |
de 1892 à 1965 environ |
Versions et dérivés: |
arme de théorie |
fabrication civile par la Manufacture française d'armes et cycles de Saint-Etienne |
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fabrication civile réquisitionnés |
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arme de récompense |
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arme de "prix de tir" |
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Classification: |
4 ° catégorie |
III) Historique:
En 1885, afin de remplacer le revolver Mle 1874 et donner une arme plus moderne aux officiers, une commission d''étude fut mise en place. Le Service Technique de l'Artillerie (STA) réalisa la même année un révolver d'essai, le Mle 1885, qui, bien qu'ayant gardé la même munition de 11 mm du Mle 1873, incluait plusieurs innovations. Parmi celles-ci on trouvait le système de débrayage du chien (système ABADIE) inspiré du revolver suisse Mle 1877: lorsque la portière de chargement était abaissée, le mentonnet se trouvait écarté de la détente, il ne pouvait y avoir départ du coup. De même, dès que le tireur n'exercait plus de pression sur la détente, le chien reculait légèrement, ce dispositif (système WARNANT) sera lui aussi inspiré d'un revolver suisse, le Mle 1878. Plusieurs révolvers seront testées en 1886 parmi lesquelles un revolver Smith & Wesson, un Reichrevolver Mle 1879 allemand et le revolver de la STA. Sorti vainqueur des tests de la commission le revolver Mle 1885 fut adopté en 1886 et commandé à raison de 50 000 exemplaires, seule modification à apporter: le calibre qui devait être en 8 mm afin d'uniformiser les calibres et de pouvoir utiliser le matériel de rayage des canons du fusil Lebel. Les exemplaires commandés ne seront pas construits, faute de temps. Un nouveau revolver fut alors proposé par le STA, ce Mle 1887 reprenait les bases du Mle 1885 mais introduisait certaines améliorations, telle que la présence d'un percuteur indépendant logé dans la carcasse et sur lequel agissait le marteau et bien sûr le calibre qui passait de 11 à 8 mm. Malgré l'achat par le Ministère de la guerre de 1000 exemplaires de ce nouveau revolver, la commission n'était pas entièrement convaincu et le STA reprit sa copie. Le marteau rebondissant fut abandonné, ainsi que le percuteur indépendant, celui-ci étant remplacé par un chien classique muni d'un percuteur pivotant. L'innovation principale fut l'adoption d'un barillet basculant vérouillé par la portière de chargement, cette dernière gardant le dispositif de débrayage du chien (système ABADIE). Point particulier, le barillet "tombe" à droite, alors que sur la plupart des revolvers il tombe à gauche...et cela pour la simple raison que l'arme principale des cavaliers de l'époque étant le sabre, tenu à la main droite, ceux ci n'avaient donc que leur main gauche de "libre" pour dégainer leur révolver. Après quelques essais en corps de troupe en 1891, le nouveau révolver sera adopté l'année suivante en tant que Revolver modèle 1892. Il équipera dans un premier temps les officiers d'infanterie puis sera distribué à d'autres personnels, participera au 1° conflit mondial ....puis au second car, malgré l'adoption des pistolets automatiques modèles 35A et 35S, le nombre d'armes de poing disponible fera toujours défaut. Adopté au 19° siècle le "92" sera de tout les combats de l'armée francaise et ce jusqu'en Indochine et en Algérie, il équipera également la gendarmerie, certains services de police, les gardes forestiers, les douanes et l'administration pénitenciaire, une carrière bien remplie pour une arme magnifique.
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